C’est la question qui se pose à la lecture de l’article du Stimme Berlins , La Voix de Berlin. Comme chacun sait, Berlin était avant Paris le laboratoire de toutes les expériences progressistes, aujourd’hui on dirait woke, la voix des minorités y était très forte, la tolérance très élevée envers toutes les radicalités, toujours d’extrême gauche, jamais de droite, cela va sans dire.
La drogue, la prostitution, l’homosexualité à ciel ouvert, mais comme dans les années 20 diront les historiens. Berlin, après la Première Guerre mondiale, est un lupanar géant, c’est la Sodome et Gomorrhe du XXe siècle. Rien d’étonnant à ce que ce soit dans la capitale allemande historique que les expériences sociétales y soient les plus poussées, les plus folles, à l’inverse de l’ex-Allemagne de l’Est, où les gens votent en masse AfD, refusent l’invasion migratoire et vénèrent encore le drapeau rouge, noir et jaune. Sans l’aigle qui menace toute l’Europe dessus, bien entendu.
C’est donc en octobre 2022 que deux garderies LGBT ont ouvert. C’est quoi, une garderie LGBT, puisque les petits de 2 à 5 ans ne savent même pas ce que ça veut dire ? Eh bien c’est surtout pour les parents LGBT, c’est-à-dire deux papas ou deux mamans.
Le patron de l’endroit, Marcel De Groot, âgé de 60 ans, explique que la garderie montre ce que c’est d’être gay, lesbienne, bi ou trans, par exemple avec les livres proposés, où le prince peut épouser une princesse, mais aussi un prince. Il s’agit de déterminer la sexualité de ces 93 petits pensionnaires le plus vite possible, en leur proposant toute la gamme des identités existantes. Histoire qu’ils ne souffrent pas de dysphorie de genre...
Normalement, la crèche est ouverte à tous, même aux hétéros. Mais les inscriptions montrent que ce sont les couples LGBT qui forment le gros bataillon des parents. Grâce à ces deux crèches, les mômes pourront faire leur coming-out plus rapidement qu’ailleurs, c’est écrit dans la brochure. Qui n’a pas envie de voir son fils ou sa fille faire son coming-out à 4 ans ?
La relation entre la communauté gay et son noyau dur pédophile
Le hic, dans cette histoire qui sent lourdement le dérapage, c’est Rüdiger Lautmann. Lorsque la crèche LGBT était à l’étude, ce monsieur, âgé de 86 ans à l’époque (en 2022), faisait encore partie du conseil d’administration du projet. Or, il a écrit en 1994 un livre intitulé Die Lust am Kind, qu’on peut traduire par le désir d’enfant, et qui décrivait avec beaucoup de bienveillance la déviance pédophile. La chose est toujours en vente (sur Amazon), avec ce bandeau justificatif : « Soziologie der Sexualität : Erotischer Körper, intimes Handeln und Sexualkultur ». Sociologie de la sexualité, corps érotique, comportement intime et culture sexuelle. Tout un programme !
Tiens, c’est exactement ce que pronostiquait Frédéric Martel dans son livre Le Rose et le Noir (1996), le livre sur l’histoire de la communauté gay française, très controversé puisqu’il avait rendu les représentants de la communauté gay responsables de la diffusion du sida, mais surtout, avait établi la relation entre la communauté gay entière et la communauté pédophile, qui agissait cachée derrière, soi-disant pour les « droits ».
En 1996, chez Laure Adler, Martel et Finky se font traiter d’homophobes par Didier Eribon, journaliste gay à Libé et à L’Obs (cliquez sur l’image pour voir), qui compare l’homophobie à l’antisémitisme.
Les droits des homosexuels sont devenus le droit à l’enfant...
Effectivement, les droits des homosexuels ont avancé en 50 ans, mais toujours dans une direction qui intéressait son noyau dur : reconnaissance de l’homosexualité, dépénalisation, mariage gay, puis adoption d’enfants, pas la peine de vous faire un dessin. Plus tard, en 2019, le même Martel sortira Sodoma, son enquête au cœur du Vatican.
Au moment du lancement du projet berlinois, en octobre 2022, la chaîne du journal populiste Bild dénonce la présence de Lautmann. C’est en allemand non sous-titré en français, mais les images parlent d’elles-mêmes,Pädophilie étant assez facile à traduire.
« Cet homme se situe derrière cet incroyable projet de crèche LGBT »
Le Paris d’Hildingo, jamais en reste d’une avancée sexuelle, ne devrait pas tarder à relever le défi berlinois.