C’est ce qu’on pourrait penser quand on lit son interview dans Le Parisien du 3 juin 2018. L’animateur producteur fait les frais de la réforme anti-vieux, anti-hommes et anti-Blancs de la direction de France 2, elle-même sous la coupe du ministre de la Culture Françoise Nyssen, qui relaye les diktats du roitelet Macron et de sa cour mondialiste.
L’homme blanc de plus de 50 ans est clairement dans le viseur (Leymergie et Tex ont déjà giclé), mais en plus de ces trois handicaps, Patrick Sébastien a le malheur d’être goy. Remarquez, l’inverse n’a pas sauvé Michel Drucker, puisque lui aussi se retrouve avec une réduction de voilure pour la saison télévisuelle 2018-2019. Sauf que Michel a 76 ans... alors que Patrick n’en a que 65. Mais ne pinaillons pas.
Quel est l’objet du délit ? Au-delà de la personne de Patrick Sébastien, ce gars du Sud-Ouest haut en couleurs qui n’a pas sa langue dans sa poche, c’est son émission mensuelle Le Plus Grand Cabaret du monde qui pose problème à la direction de la chaîne. Le Cabaret est-il un flop ? Non. Le Cabaret est-il antipopulaire ? Non. Le Cabaret est-il une émission raciste ou antisémite ? Non. Alors pourquoi le Cabaret est-il menacé, menaçant du même coup la boîte de prod de Patrick et ses employés qui bossent comme des malades ?
Parce qu’à l’unité, le Cabaret coûte 600 000 euros. L’émission est un spectacle vivant à elle toute seule, avec ses magiciens, ses jongleurs, ses danseurs, et son plateau de stars. Ça brille, ça paillette, dans le métier on dit qu’on voit briller le fric à l’écran, c’est-à-dire que la boîte de prod ne se gave pas avec le fric public. Ce qui n’est pas le cas de toutes les émissions... Pour exemple, le Divan de Marc-Olivier Fogiel engloutissait 50 000 euros à France 3 pour un décor fixe, deux personnages et trois archives. Et un flop d’audience récurrent. Oui mais Marc-O est très pote avec la directrice des programmes de France 3 Dana Hastier, qui accorde plein de documentaires à Gérard Miller... donc camembert !
« Je ne me plains de rien. Je suis un privilégié. Mais quand tu vois les commandes des autres animateurs… Nagui peut se permettre de faire des prime times à 5 % parce qu’il tient l’access. Moi, si j’en fais une à 5 %, c’est fini, je suis dehors. Ruquier le samedi soir fait 8 % et il va en continuer à en avoir plein. On m’a enlevé des soirées pour mettre ces gens-là. Il y a clairement deux poids deux mesures. »
2P2M, l’expression consacrée de Dieudonné...
Bref, le Cabaret c’est du cirque à l’ancienne pour France traditionnelle, et elle aime ça. C’est évidemment moins branché que Salut Les Terriens d’Ardisson – qui va sur ses 70 ans le 6 janvier prochain ! – ou Clique de Mouloud Achour, l’ami de la victime de la police fasciste Théo. Chez France 2, on se pince le nez devant le gros beauf Sébastien, mais on salive devant ses audiences. Le natif de Brive-la-Gaillarde n’a pas la carte du petit club de l’entre-soi parisien – qu’il nomme « le diable », voir plus bas – et ne l’aura probablement jamais. Pourtant, ses émissions plaisent à l’international, et son Cabaret fait un carton sur TV5 Monde.
Moralité : il ne fait pas bon incarner les traditions françaises. La gauloiserie n’a plus sa place sur le service public, on vous laisse deviner ce qui l’a remplacée... oui, il s’agit de l’hanounerie. Et encore, Hanouna incarne quelque chose d’encore trop gaulois, avec ses vannes de cul hétéro et son homophobie de bon aloi. Pour le reste, il coche toutes les bonnes cases. En parlant de traditions françaises et de gauloiseries, on se demande si la ringardise ne serait pas un axe de lutte contre l’invasion « culturelle » en cours... Un concept qui recouvre bien des choses intéressantes, la ringardise !
La théorie du coucou communautaire en télé
L’humour lourdingue est justement ce qui est reproché à Patrick Sébastien. Tex l’a payé de sa place – pour une seule vanne à caractère sexiste, aussitôt relevée par le ministre de l’Égalité, Marlène Schiappa, qui a sauté sur l’occasion en or – et la définition du « dérapage » à l’antenne s’est considérablement élargie... au grand bénéfice des responsables de la répression culturelle.
« Il y a des gens qui n’attendent qu’un prétexte pour me faire virer. Comme pour Tex. En revanche, Nagui peut faire des blagues de cul tous les midis sans qu’on ne lui dise rien. Et en même temps, je l’ai un peu cherché. Quand je chante Une petite pipe et au lit en prime time, ce n’est pas innocent. »
On dirait que le grand remplacement est en voie d’achèvement, dans la télé « française ».
Si Patrick se demande pourquoi il a tant de mal à imposer une émission populaire au service public audiovisuel, alors que d’autres animateurs font moitié moins d’audience et sont considérés comme inamovibles, la réponse est toute simple : sans le vouloir, Patrick fait de la contre-propagande en mettant en avant les valeurs traditionnelles de notre pays, ce qui va à l’encontre de la stratégie mondialiste qui tente de défranciser la France.
Son émission est un obstacle, un rocher au milieu du torrent de la déferlante libérale faite de LGBTisme, de sionisme, de gauchisme, d’américanisme, d’immigrationnisme, de féminisme et de maçonnisme. Patrick ne fait rien de mal, au contraire : le problème, c’est qu’il le fait bien !
Rappel
En 2016, après son embuscade dans ONPC chez Ruquier, Patrick Sébastien dénonçait le « diable » dans « les couches supérieures de ce pays » :