« Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris... (Hugues) Renson c’est un fils de pute, on le sait depuis le premier jour. Mounir (Mahjoubi)… bon… no comment... Cédric (Villani), il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! » (Le Point)
Il va sans dire que la bataille de Paris (15-22 mars 2020) va être sanglante, et pour la droite (qui croyait son tour venu) et pour la gauche (aux commandes), car personne ne peut imaginer que le candidat LREM – si le parti unique se met d’accord sur un nom au lieu de foutre la zizanie entre Villani, Griveaux, Mahjoubi et Renson – ne morde la poussière.
"C'est probable" que Cédric Villani soit exclu de LaREM s'il ne soutient pas Benjamin Griveaux (commission d'investiture) pic.twitter.com/Daa7TV62g8
— BFMTV (@BFMTV) 10 juillet 2019
La petite tuerie fraternelle entre Marcheurs amuse visiblement Macron – qui crée ainsi une bonne petite émulation sportive – qui sait que son camp devrait rafler la mise avec ses 32% des voix dans la capitale aux dernières européennes (35% à Paris pour Macron au premier tour de la présidentielle 2017 et 90% au second face à Marine) : les grandes villes sont macronistes, le reste de la France antimacroniste, la découpe est claire. Et le pouvoir central n’est pas dans les champs ou les ronds-points.
Avec sa morgue anti-peuple (il hait les Gilets jaunes) et son agressivité prédatrice, Benji devrait logiquement éliminer ses concurrents en interne et s’attaquer au dernier sommet, l’Anne de Paris, mais cette dernière bénéficie encore de solides appuis chez les sionistes et les LGBT. Cependant, s’il faut changer de marionnette, le marionnettiste changera de marionnette. Pour les tireurs de ficelles, la femme de paille peut laisser la place à un homme de paille.
Malgré la puissance (paradoxale) des écolos à Paris (20% pour Jadot aux dernières élections) la droite bourgeoise sociétale et libérale incarnée par Macron a un boulevard. La seule chance d’Hidalgo, c’est que Macron n’envoie pas des gages suffisants au pouvoir sioniste : il reporte régulièrement son voyage en Israël, renâcle sur Jérusalem capitale d’Israël, alors qu’Hidalgo court ventre à terre à Tel-Aviv pour inaugurer une statue sur l’antisémitisme français, vous voyez le genre.
Et Macron est très attaqué par la presse sioniste de gauche (Mediapart et compagnie), si vous nous permettez ce pléonasme. Mais à moins d’un front improbable anti-Macron – Tout Sauf Macron, TSF – le jeune banquier va placer un de ses hommes à ce poste stratégique qu’est la mairie de Paris, depuis que Chirac s’en est servi comme tremplin pour de plus hautes fonctions. Et puis Paris, c’est l’argent, un budget considérable. Pour une campagne de réélection, ça peut servir...
Griveaux, contre l’ultrasionisme à plat ventre d’Hidalgo, a une carte dans sa manche : sa femme Julia Minkowski, avocate dans le cabinet du très influent Hervé Temime. Benji a eu les mots qu’il faut le 7 janvier 2019 quand son épouse a été attaquée de la plus vile des façons :
« Je laisserai mon épouse de côté pour une raison simple c’est que, d’abord elle n’est pas engagée dans la sphère politique. Elle est avocate, elle a des convictions, évidemment, mais elle a été attaquée sur ses origines, de sa famille, juive, et donc c’est aussi l’antisémitisme que j’ai tenu à dénoncer ce matin. Il y a là un silence assourdissant des grandes consciences de la gauche et de la droite dont on n’a pas entendu, ce week-end, beaucoup d’entre elles s’exprimer alors que la forme démocratique du gouvernement est en cause. Et cela, évidemment, doit nous interroger. »
Si avec ça Benji n’est pas élu le 22 mars 2020 à la tête de la Ville de la communauté de lumière, c’est vraiment qu’il est un fils de, pardon, un âne ! L’âne de Paris !
Bonus : qui est Hervé Temime ?
Bon, ça c’est la version Salamé, la version pour les nuls, ou les goyim. Dans Faits & Documents, un Temime nettement plus influent apparaît. Et la on touche au pouvoir profond, c’est-à-dire les marionnettistes...
Ainsi, la bataille finale entre Hidalgo et Griveaux sera surtout une bataille entre Missika, le très influent adjoint (à moins que ça ne soit l’inverse) d’Anne Hidalgo, et Temime.