« L’Agence juive travaille sans relâche partout dans le monde, y compris dans les pays confrontés à des problèmes géopolitiques et sécuritaires complexes, afin de garantir la sécurité des juifs partout dans le monde. L’Agence juive aidera ces nouveaux immigrants à s’installer dans des centres d’intégration à travers Israël et, avec l’aide du peuple israélien, leur permettra de faire partie de la riche mosaïque de la vie israélienne. Je leur souhaite tout le succès possible. »
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La dernière décennie a été marquée par une vague sans précédent d’alyot en provenance de France. Sur les 119 000 olim de France depuis la création de l’État d’Israël, près de 37 000 d’entre eux ont fait l’alyah au cours des dix dernières années. L’agence juive note un lien ténu entre la montée de l’antisémitisme dans l’Hexagone et le nombre d’alyot. Par exemple, en 2014-2015, au plus fort des actes terroristes sur le sol français, dont certains antisémites comme celui perpétré à l’Hyper Cacher de Vincennes, on dénombrait un pic avec 14 127 départs.
Près de 450 000 juifs vivent en France, dont 280 000 à Paris et sa banlieue et 170 000 dans d’autres régions de France, dont environ 60 000 à Marseille et ses environs et plus de 15 000 à Lyon, Nice, Strasbourg et Toulouse, selon une estimation de l’Agence juive. Avec 700 synagogues et 170 écoles juives, la communauté juive de France est la plus grande d’Europe et la deuxième dans le monde après celle des États-Unis.
« Les juifs de France représentent 1 % de la population globale française et ils sont victimes de 50 % de l’ensemble des actes racistes en France », déplore Francis Kalifat, président du CRIF, qui a rencontré le groupe de journalistes dans les bureaux parisiens de l’Agence juive du 14e arrondissement.
Kalifat définit l’antisémitisme comme étant « protéiforme » : celui de l’extrême-droite, celui de l’extrême-gauche, l’antisémitisme musulman à travers l’islam radical et l’antisémitisme du quotidien (vols de courriers, insultes, regards…) qui débouche – quand cela est possible – sur une « alyah interne » . On se souvient du témoignage frappant de Stella qui, après un cambriolage à caractère antisémite et sur les conseils d’un policier, décide de quitter Romainville.
Au printemps 2018, plusieurs intellectuels et personnalités juives et non-juives ont lancé un appel, signé notamment par l’ancien président Nicolas Sarkozy, dénonçant le « nouvel antisémitisme » et « l’épuration ethnique à bas bruit ».
« 10 % des citoyens juifs d’Ile de France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clémenceau », affirmaient alors les signataires.
La France a connu une augmentation record de 74 % des incidents antisémites en 2018 par rapport à l’année précédente. « Douze personnes ont été tuées en France depuis le début des années 2000 uniquement car elles étaient juives », souligne Kalifat, en précisant qu’il incluait le DJ Sébastien Selam, 23 ans, froidement assassiné et mutilé dans la nuit du 19 novembre 2003, bien que le caractère antisémite ne soit toujours pas retenu à ce jour, et ce, en dépit de multiples preuves et du combat mené par sa famille auprès des tribunaux.
« La France n’est pas antisémite, il y a de l’antisémitisme en France, mais l’État en est le rempart », nuance Kalifat qui s’est longuement attardé sur l’affaire Sarah Halimi, assassinée en avril 2017 par un jeune voisin musulman aux cris de « Allah Akbar », entrecoupés d’insultes et de versets du Coran – Kobili Traoré l’avait rouée de coups avant de la jeter par la fenêtre dans la cour de son immeuble du 11e arrondissement parisien.
Simon et Alice Midal ne partagent pas du tout cet avis. Pour eux, « la situation de la France est de plus en plus catastrophique ». Retraités de 76 ans, cet ancien juriste au parcours militant et associatif sans pareil et son épouse, ancienne technicienne vidéo, ont décidé de s’installer dans leur appartement acheté à Raanana, une ville du centre d’Israël qui attire beaucoup d’olim de France. « La France ne fait rien pour agir contre le racisme et l’antisémitisme, il y a une importante hausse du radicalisme et c’est un problème pour notre communauté », estime l’ancien président du B’nai B’rith France, qui déplore un manque d’application de la loi en France malgré un arsenal législatif de pointe. « Nous ne voulons pas attendre que les prochaines élections municipales amènent une certaine population musulmane dans certains quartiers », tonne le septuagénaire ashkénaze laïc né à Bâle, qui refuse que les préceptes de la charia [loi islamique] s’installent en France et qui, selon lui, déboucheraient notamment sur la réclamation d’horaires spéciaux pour les femmes à la piscine municipale et les cantines sans porc.
Quand le Times of Israël a demandé au ministre de l’Intégration Yoav Galant (Likud), venu accueillir mercredi les olim sur le tarmac de Ben Gurion, s’il était toujours d’accord avec son appel lancé aux juifs de France en février dernier après la profanation d’un cimetière juif dans le nord-est de la France, il a rapidement répondu : « Bien sur que oui ! S’ils y restent, dans 25 ans, ils se marieront avec des… goyim. »
Le Times of Israël s’est pourtant réjoui de constater que l’antisémitisme ne figurait pas parmi les principales raisons de leur décision de vivre en Israël. Au contraire, il s’agit pour la plupart des personnes interrogées d’une alyah choisie. Beaucoup ont affirmé au Times of Israël n’avoir jamais eu de problème en France sans pour autant oublier certains regards, ni certaines réflexions. Mais, il serait faux de dire que c’est ce qui a motivé leur décision. […]
Entre 600 000 et 1,2 million de personnes en France sont éligibles aux critères de la Loi du retour. Adoptée en juillet 1950, l’idée sioniste du « rassemblement des exilés », inscrite dans la Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, garantit la citoyenneté israélienne aux juifs, aux enfants de juifs, aux petits-enfants de juifs et aux conjoints de juifs. Ainsi, une personne non juive mariée à un juif en bénéficie. Il ne faut pas non plus représenter un danger pour l’État et il faut enfin prouver sa volonté réelle de s’installer et de s’intégrer en Israël.
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Comment fonctionne le bureau français ? Avec un budget annuel de plus de 6 millions de dollars, l’antenne française dispose de sept shalichim de l’Agence juive (émissaires israéliens) et 15 membres du personnel locaux. Les représentants de l’Agence juive en France travaillent dans deux centres, à Paris et à Marseille, et organisent des activités dans toute la France, des séances d’information et des entretiens personnels avec les candidats à l’alyah afin de discuter des thèmes qui les intéressent comme la scolarisation des enfants, de l’enseignement supérieur, du logement et de l’emploi.
Les activités de l’Agence juive en France sont aussi axées sur la vie de la communauté juive, notamment en renforçant la sécurité des institutions juives grâce à un fonds spécial de l’organisation, mais aussi en tentant de lier la prochaine génération à la culture juive et à l’État d’Israël à travers des programmes éducatifs. L’agence organise également des salons de l’Alyah et autres événements, en coopération avec Ofek Israel et le ministère de l’Alyah et de l’Intégration. Active dans environ 25 écoles juives en France, elle met également en place des activités pour les étudiants d’une vingtaine d’universités réparties dans toute la France, afin de les mettre en contact avec la vie juive et les sensibiliser à ses différents programmes en Israël – à commencer par des visites de courte durée telles que Taglit-Birthright, ainsi que des programmes de plusieurs mois tels que Massa Israël.
Chaque année, plus de 1 000 lycéens visitent Israël via le programme Bac Bleu Blanc ; plus de 4 000 dans le cadre de programmes à court terme organisés par Israel Experiences, une filiale de l’Agence juive ; et plus de 900 sur des expériences à long-terme avec Massa.
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Le bonus de la Rédaction
Ici Pujadas (depuis viré de la télé par la socialo-sioniste féministe Ernotte) ravale sa salive pour vendre Israël aux juifs français, c’est-à-dire faire la promotion d’un pays raciste en guerre avec tous ses voisins – Israël – dans un journal de service public audiovisuel au détriment d’un pays non raciste et en paix avec tous ses voisins, la France :
Les JT français rivalisent de zèle (sur ordre) pour présenter sous son meilleur jour la montée en Israël, qui se passe mal pour au moins 30 % des juifs français, ce dont les JT ne font pas trop la pub, évidemment. Mais un JT français, même sioniste, ne pourra jamais rivaliser avec la propagande israélienne...
Liza a réussi son alyah :
Michael a souffert, mais il a réussi :
Le faux philosophe et vrai romancier BHL nous parle de ce sujet avec une immense émotion :