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Le "pauvre" Benjamin Griveaux, ridiculisé par une cagnotte, continue à insulter les Gilets jaunes

Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1 dimanche 20 janvier 2019, le porte-parole du gouvernement le plus détesté de la Ve République – et Dieu sait s’il y en a eu – a eu des mots très durs contre les meneurs « séditieux » des Gilets jaunes. A-t-il oublié qu’il a été évacué en catastrophe de ses bureaux au début du mois de janvier ? Fait-il le rapprochement entre ses insultes aux Gilets jaunes et la réaction épidermique des manifestants à son égard ?

 

 

« Quand on dit que je jette de l’huile sur le feu, j’ai toujours, toujours, séparé ceux qui ont enfilé un gilet jaune et l’ont fait avec sincérité, et j’en ai rencontrés, et avec qui on a un dialogue. Parce que ce sont des gens qui le 15 du mois sont dans le rouge à la banque et ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Ceux-là, honnêtement, il faut qu’on se batte pour eux... »

Batte, de batte de baseball ? Où est-ce que le gouvernement se bat pour les pauvres ? Comment peut-on proférer de telles contre-vérités ? Après ce mensonge éléphantesque, Griveaux montre son vrai visage, celui de la haine de classe :

« Monsieur Nicolle, monsieur Drouet, ils ont un objectif, renverser par la violence les institutions, le gouvernement, le président de la République. Eh bien je n’ai pas d’états d’âme à dire que ceux qui revendiquent la violence, qui disent que l’attentat de Strasbourg est peut-être pas totalement un attentat terroriste mais en tout cas s’interrogent, ceux-là, ce sont des factieux, ils ont un objectif politique c’est de renverser le gouvernement et moi je crois à la stabilité de nos institutions. [...]

En revanche, ceux qui veulent faire du beurre politique sur l’affaire, qui veulent renverser le gouvernement, qui appellent à la violence, qui ne la condamnent pas, qui ont des propos complotistes, conspirationnistes, antisémites, xénophobes, ceux-là, alors je n’ai aucun état d’âme. Peut-être me trouverez-vous trop dur avec eux. Je pense qu’on ne l’est jamais assez. »

Comme si Nicolle & Drouet allaient renverser le pouvoir... Quelle bouffonnerie ! C’est vraiment la menace pour les nuls que Griveaux agite. Il prend les auditeurs pour des abrutis.

Griveaux, cette tête à claque nationale, ne mesure pas l’effet de ses propos chez les Français qui souffrent. Ce dédain de faux aristo, cette suffisance de petit arriviste, ces inversions accusatoires permanentes, le Benyamin a vraiment tout pour se faire détester. On dirait que Macron pousse son porte-parole en avant pour qu’il encaisse le tir de barrage à sa place. C’est vrai que dans sa communication et dans son attitude, Benyamin incarne tout ce que les Gilets jaunes rejettent.

 

 

Heureusement que le peuple français a de l’humour, sinon la chasse au Grival (un Grival, des Griveaux) aurait pu devenir un sport national. Des internautes lui ont concocté une série de cagnottes pour faire de ce pauvre locataire un riche propriétaire parisien.

C’est sur Leetchi, le site qui s’est couché devant le pouvoir alors que la cagnotte du Gitan de Massy avait atteint 116 000 euros, que les déconneurs ont lancé « Pour que Benjamin Griveaux soit enfin propriétaire », « Un toit pour Griveaux » et autres « Pour réparer la porte à Griveaux ». Autant dire que le PP du gouvernement n’a plus aucune crédibilité. Quand on devient un « mème » sur les réseaux sociaux, pour l’image, c’est foutu.

Benyamin avait en effet – dans une tentative grotesque de rapprochement de la condition des Gilets jaunes – pleurniché sur Brut (la chaîne de vidéos internet de l’ex-producteur du Grand Journal de Canal+) qu’il n’avait pas les moyens d’être propriétaire :

« Je suis locataire. Je ne suis pas propriétaire à Paris parce que le prix du mètre carré est trop cher. Moi je n’ai pas hérité, je n’ai pas d’argent caché. Donc je suis locataire à Paris. Je n’ai pas de voiture, je ne m’habille pas dans des costumes très chers – je peux vous donner de super adresses pas loin d’ici –, voilà, c’est comme ça. »

Finalement, il vaut peut-être mieux que le pouvoir soit incarné par des Benyamin Griveaux et des Christophe Rantanplan Castaner qui, sous la pression des événements, perdent leur sang-froid et révèlent la nature répressive, antifrançaise, profondément antisociale du progressisme libéral. Ainsi, les naïfs qui croient encore à ce système pseudo démocratique peuvent se rendre compte par eux-mêmes de l’idéologie mortifère qui anime leurs élites.

Pour les amateurs de griveauseries, le Grand Rendez-vous entier avec Benyamin est là :

Que protège Griveaux ? Lire chez Kontre Kulture :

 

Griveaux contre le peuple, sur E&R :

 






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