La jeune reporter de Quotidien (pour une émission de gauche, toujours prévoir de jeunes écervelées, c’est plus malléable), l’émission LGBT de Yann Barthès, s’étrangle : le ministre danois de l’Intégration et de l’Immigration, qui se dit « de gauche », défend une politique migratoire qui serait considérée chez nous comme d’extrême droite !
Quand le ministre de l'immigration donne des leçons à Quotidien : pic.twitter.com/1vd5frWLUx
— Victor (@gentilhomme_v) May 26, 2023
CNews du 10 janvier 2023 résume la chose :
Au Danemark, la politique migratoire fait consensus, de la droite à la gauche. La politique du pays sur l’entrée des étrangers est d’ailleurs particulièrement restrictive, qu’il s’agisse du très faible nombre de permis de résidence accordés en raison de l’asile, du regroupement familial qui n’est pas automatique (avec au moins un an d’attente) ou des aides sociales conditionnées au suivi de cours de langue et à l’acceptation de certaines offres d’emploi. Toute peine de prison empêche également d’obtenir la nationalité.
D’autres mesures sont encore plus fortes, avec la possibilité de confisquer des biens des migrants pour financer les frais de leur accueil, ou encore des plans « antighettos », consistant à appliquer des sanctions pénales plus lourdes dans des zones du pays où le taux de délinquance et celui d’immigration sont forts.
Il est vrai que les conditions d’accueil chez nos amis danois sont assez redoutables : même nous on n’est pas sûrs d’y entrer !
On envoie le message lucide de Kaare Dybvad au parti de Jean-Luc Mélenchon, qui défend une politique de portes ouvertes à la Soros (et à la pape François), en totale contradiction avec les intérêts du prolétariat. Mais il y a longtemps que la gauche (ou l’extrême gauche) française n’est plus l’amie des travailleurs : elle est devenue, à force de concessions et de renoncements, mais aussi de corruption, une alliée du Capital.
Arte, qui regarde toujours langoureusement du côté des pays scandinaves, ces social-démocraties exemplaires en matière de justice sociale, est en train de ravaler son micro devant le changement de paradigme. En effet, depuis le basculement de la bienheureuse Suède – pays où il fait le mieux vivre au monde – à droite, c’est la panique dans les rédactions, qui découvrent que le peuple ne veut plus de grand remplacement... qui n’existe pas !
Euronews, qui constate que « quelque chose a changé » dans un pays de « longue tradition d’accueil », cite George Joseph, le directeur général de Caritas Suède. Écoutez bien les arguments de ce socialiste :
« La plupart des enquêtes montrent qu’environ 60 % de la population était positive à l’égard de la migration jusqu’à il y a quelques années. Et puis tout a changé. Et cela est dû en partie au discours négatif des dirigeants politiques. Il s’agit de relier la migration à la criminalité et à ce qui ne va pas dans la société et de rendre les migrants et les migrations responsables de tout. »
Autant prendre les Suédois pour des idiots, eux qui ont eu aussi droit à la flambée des quartiers-ghettos, à l’explosion de la délinquance et à l’implantation de populations qui heurtent les habitudes culturelles locales. Les Suédois ont au contraire été très patients, n’en déplaise à monsieur Joseph.
L’extrême droite locale ne l’a pas créé, elle n’a fait que surfer politiquement sur ce mécontentement (et parfois sans lever le petit doigt), les Suédois sachant très bien par ailleurs faire la part des choses entre ce qui ne va pas dans la société et les problèmes d’une immigration trop massive ! La gauche, que ce soit en Suède ou chez nous, a pris les gens pour des cons, surtout ceux qui ont porté le fardeau du mélange de populations explosif.
Le problème, ce n’est pas l’Autre, mais celui qui monte les Uns contre les Autres, qui crée et entretient ces tensions pour les exploiter. C’est pourquoi chez nous la délinquance est devenue l’amie de la dominance. Et là, on entre dans la politique profonde avec le conflit triangulé cher à Lucien Cerise, ce dont Arte, Euronews et Quotidien ne vous parleront jamais...