Sous forte pression, le mouvement islamiste a accepté de dissoudre le « comité administratif » créé en mars dernier pour gérer l’enclave côtière.
Le Mouvement de résistance islamique (Hamas) palestinien a annoncé tôt dimanche matin la dissolution du « comité administratif » qu’il avait créé en mars dernier pour gérer les affaires dans la bande de Gaza. Cette instance avait d’emblée été fortement critiquée par le président de l’Autorité palestinienne au pouvoir à Ramallah, Mahmoud Abbas, qui y avait vu un outil destiné à saper l’autorité de son gouvernement de « consensus » constitué au printemps 2014.
Le Hamas a dans la foulée appelé le Premier ministre Rami Hamdallah et l’ensemble de ses ministres à reprendre sans délai leurs activités dans l’enclave côtière. Il a également « donné son accord pour entamer des discussions sur la réconciliation ainsi que pour organiser des élections générales ».
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C’est dans ce contexte extrêmement délicat que le bureau politique du Hamas, renouvelé au début de l’année, s’est réuni pour la première fois la semaine dernière au Caire. Les services de renseignement égyptien, qui en ont profité pour tenir plusieurs réunions avec les chefs du mouvement islamiste, les ont visiblement encouragés à faire un pas en direction de Ramallah.