Christine Angot le confesse elle-même : « Je ne suis pas une intellectuelle ». En conséquence, lorsqu’elle s’essaye à parler de politique, l’« artiste » ne peut s’empêcher d’imposer ses obsessions aux téléspectateurs.
Née Christine Pierrette Marie-Clotilde Schwartz, violée puis abandonnée par son père, il semblerait que la chroniqueuse ait trouvé en Bernard-Henri Lévy – son « plexus solaire » – un père de substitution, catalyseur de ses névroses et fondateur d’un monde manichéen : un monde où Dieudonné incarne le mal, puisque prétendument « antisémite » donc (dans l’esprit d’Angot) pourfendeur du judaïsme, victime éternelle, comme elle.
Pygmalion sioniste des temps modernes, BHL disperse ses élus dans les médias : à l’instar de Moix, l’envoyée Angot [1] dispensera donc la nouvelle liturgie sur le service public.
Elle se voulait artiste, elle ne sera que commissaire politique.
Ce samedi 16 septembre 2017, sa mission fut plus qu’accomplie : le porte-parole de la France insoumise (mais pas à tout le monde) ne s’est pas forcé pour cracher sur l’humoriste préféré des Français et rassurer les émissaires de BHL. Le trotskyste Alexis Corbière, mari de la chroniqueuse Raquel Garrido, a ainsi qualifié sans argumentaire Dieudonné de « salopard antisémite ».
À tel point que cet excès de zèle a donné lieu à un étrange concours : qui sera le plus anti-Dieudonné de tous ?
Même Moix, dépassé sur sa droite, n’a pu suivre l’infernale cadence : condamner Francis Lalanne pour complaisance à l’égard du monstre, c’est trop.
La télévision française aux mains des obsessions de BHL :
Précisons également que le perfide Corbière ment lorsqu’il prétend que Dieudonné a « fait zéro et quelques » aux élections législatives : son score dans la première circonscription de l’Essonne fut de 3,84 %.
Dieudonné ne s’est donc pas « désisté » pour Farida Amrani, la candidate de la France insoumise, comme le déclare hystériquement celle « qui n’est pas une femme politique », Christine Angot.