Alimuddin Usmani interroge Tomio Okamura, le leader du SPD, un parti d’opposition tchèque d’envergure, sur la problématique de l’immigration en Europe. Il évoque le front anti-immigration qui monte dans l’Union européenne, et le dilemme auquel sont confrontés les dirigeants occidentaux : soit accepter les migrants, soit défaire l’Union.
On a de plus en plus l’impression que l’UE et ses métastases (Parlement, Conseil) dans leur tour d’ivoire bruxelloise augmentent la pression sur des peuples qu’ils ne connaissent plus, qu’ils méconnaissent ou qu’ils méprisent. Car à part quelques imbéciles, personne ne veut d’un flot de 50 millions de clandestins déboussolés. Les peuples européens finiront par rejeter eux-mêmes non leurs frères humains, mais les oukases des dingues de Bruxelles et Strasbourg. Les migrants reflueront, et emporteront les responsables européistes avec eux. Pour l’instant, l’heure est à la résistance, et aux résistances nationales.
Okamura compte sur la résistance italienne incarnée par la Lega de Salvini pour consolider la barrière anti-migrants, c’est-à-dire ces frontières que les traîtres de Bruxelles ont lentement et discrètement diluées, pour le plus grand bénéfice de leurs maîtres, les tenants des multinationales et de la finance mondiale. Okamura, fermement campé sur son antimondialisme et son anti-immigrationnisme, rêve probablement d’un avenir à la Salvini, tant les peuples sont aujourd’hui tentés de franchir le pas, celui que leurs élites leur ont interdit, le pas national vers leur libération.
Peu à peu, les dirigeants des pays d’Europe, s’ils ne veulent pas être balayés par leurs peuples dans ce qui reste de démocratie participative, sont obligés de prendre acte de l’insoumission grandissante aux exigences de Bruxelles. Orban est de ceux-là mais lui, il n’a pas fallu trop le forcer, ce qui n’est pas le cas de Merkel ou Macron. Certains se font tirer l’oreille pour qu’ils entendent, et la pression augmente. Justement, la Hongrie vient de se retirer du pacte mondial sur les migrations. Trump avait auparavant montré la voie. Mais lui, il n’écoute que lui, c’est-à-dire le petit peuple américain. Du coup il ne craint pas le retour de bâton électoral.
« Pour Budapest, cet accord est "dangereux" car il encourage les mouvements de population. Le pacte mondial sur les migrations "incitera des millions de personnes à prendre la route", a estimé mercredi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.
Washington s’était de son côté retiré fin 2017 de l’élaboration du Pacte. Les Etats-Unis affirmaient que l’accord comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump. »(Source : rts.ch)
La réaction du président de l’Assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcák, est à la limite du comique involontaire. Il a indiqué, par la voix de son porte-parole, que :
« le Pacte "ne devait pas être vu comme une menace". Ce document doit "au contraire être considéré comme la première plate-forme de gestion du phénomène international des migrations". »
Ces oligarques inconscients promettent aux peuples hôtes « une migration sûre, ordonnée et régulée », ce qui signifie un migroduc permanent, sécurisé, où des dizaines d’Aquarius feront la navette entre les côtes libyennes et italiennes. Le rêve.
- Un couple de Roms en Grèce nous envoie un petit cœur
En face, sans faire des peuples hôtes les ennemis des peuples nomades, on s’organise et on organise sa défense, car on ne peut pas compter sur les politiciens corrompus par les tenants du mondialisme. Les choses sont aujourd’hui très claires, le bras de fer est entamé. Cependant, dans l’opposition européenne qui monte et se structure, tous les nationalistes ne sont pas sur la même ligne. Certains sont des opposants superficiels, d’autres des opposants profonds.