Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué ce dimanche, à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv de juillet 1942, vouloir « faire mieux » pour la restitution des biens culturels aux juifs spoliés pendant l’Occupation.
« Il est un domaine dans lequel nous devons faire mieux, celui de la restitution des biens culturels », a déclaré le chef du gouvernement, depuis le Square des martyrs juifs à Paris. Un rapport remis en avril à la ministre de la Culture Françoise Nyssen a critiqué l’actuelle politique de restitution et préconisé qu’elle soit confiée à un service dédié.
« J’ai décidé de doter la CIVS (Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations) d’une nouvelle compétence, celle de pouvoir recommander la restitution de ces œuvres, ou à défaut d’indemniser les personnes concernées », a déclaré Édouard Philippe. Il a « également décidé de charger le ministère de la Culture d’instruire directement ces dossiers, et de prendre une part beaucoup plus active dans le travail de restitution, plutôt que de laisser ce soin aux établissements publics culturels ».
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Rappelant son plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme lancé en mars, M. Philippe a aussi répété sa « volonté absolue de modifier le droit français comme le droit européen pour supprimer les contenus haineux sur internet, pour en démasquer et en punir les auteurs ».
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Affaire Benalla : le gouvernement suspend l’examen de la révision constitutionnelle à l’Assemblée nationale
En pleine affaire Benalla, alors que les travaux de l’Assemblée nationale sont paralysés par l’affaire du collaborateur de l’Élysée filmé en train de violenter des manifestants le 1er mai à Paris, le gouvernement a décidé de suspendre l’examen de la révision constitutionnelle jusqu’à nouvel ordre.
En pleine affaire Benalla, alors que les travaux de l’Assemblée nationale sont paralysés par l’affaire du collaborateur de l’Élysée filmé en train de violenter des manifestants le 1er mai à Paris, le gouvernement a décidé, ce dimanche, de suspendre l’examen de la révision constitutionnelle par les députés jusqu’à nouvel ordre. C’est la ministre de la Justice Nicole Belloubet qui a annoncé la suspension des travaux de l’Assemblée nationale.
Le gouvernement a décidé de suspendre l’examen de la révision constitutionnelle et souhaite que celui-ci puisse reprendre ultérieurement dans « des conditions plus sereines », a indiqué la ministre. Le Président de l’Assemblée François de Rugy (LREM) a annoncé dans la foulée la levée de la séance jusqu’à lundi 16h, horaire prévu d’examen du projet de loi Avenir professionnel. François de Rugy a affirmé que l’Assemblée n’était pas réunie « pour faire un défilement des rappels au règlement » et n’était pas « un théâtre filmé ».
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Il faut dire que d’autres « révélations » planent sur Emmanuel Macron...
Un proche d’Emmanuel Macron confie à L’Opinion qu’Alexandre Benalla « vivait dans l’intimité du couple présidentiel », confirmant sa proximité avec le président.
Jusqu’où allait la proximité entre Emmanuel Macron et Alexandre Benalla ? C’est une question à laquelle devra répondre le Président de la République, alors que s’enchaînent les révélations sur son ancien collaborateur. Depuis les révélations du Monde sur sa présence lors des manifestations du 1er mai, Alexandre Benalla apparaît de plus en plus comme un émissaire de l’ombre d’Emmanuel Macron et surtout un proche parmi les proches. Il a obtenu de nombreux privilèges, que son statut de collaborateur ne justifiait pas.
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Une personne ayant contribué à la campagne d’En marche ! est allée dans le même sens auprès de L’Opinion, expliquant que « Macron a dix mecs autour de lui dans lesquels il a toute confiance, et c’est tout » : « Et côté vie privée, lorsqu’il s’agit de Brigitte, de ses petits-enfants, de ses amis, etc., il est hyper méfiant, pour ne pas dire parano. Il ne veut pas faire les sacrifices auxquels ont consenti ses prédécesseurs ni retrouver sa vie privée à la une de Closer comme Hollande. » Ces différentes révélations sur le traitement confortable d’Alexandre Benalla interpellent et font s’interroger certains proches du président sur les connaissances de son ancien collaborateur.