Une explosion a frappé une mosquée à Abha, dans le sud de l’Arabie saoudite, proche de la frontière avec le Yémen.
Un kamikaze, identifié plus tard comme étant un certain Abou Sinan al-Najdi, muni d’une ceinture d’explosifs, a pénétré dans le siège des forces spéciales et s’est fait exploser dans la mosquée située dans l’enceinte du camp. L’attentat a fait 15 morts dont 12 membres des forces de l’ordre et des dizaines de blessés.
L’État islamique a revendiqué l’attaque et promis « aux tyrans de la Péninsule arabique de nouvelles attaques dans les prochains jours ».
Le pays a déjà été frappé trois fois par des attaques du groupe jihadiste.
En mai, des mosquées chiites ont été la cible d’attaques suicides à l’est du royaume, près de Bahreïn. La première, à Qatif, a vu la mort de 21 personnes, et la deuxième, à Dammam, a fait quatre morts parmi les fidèles. Le 16 juillet, deux policiers ont été blessés dans un attentat suicide à la voiture piégée contre un point de contrôle à Ryad.
Le 18 juillet, Ryad a annoncé le démantèlement d’une organisation pilotée par l’État islamique et l’arrestation de 431 suspects, en majorité saoudiens.
La monarchie arabe, déjà enlisée dans une guerre au sud, contre les rebelles yéménites, craint d’être confrontée à l’infiltration massive de terroristes venus du nord, principalement d’Irak ou de Syrie.