Bonjour à tous, ça s’appelle le rugby-fauteuil, c’est un des sports des JOP, les JO paralympiques ou de la paralysie, et avant on appelait ça le murder-ball. Brut (et pas Broute) a fait un reportage sur ce sport qui se joue en chaise roulante avec des roues voilées.
"Au départ, ça s'appelait murderball, donc c'était un peu violent pour les gens…"
Alors pour être admis aux Jeux paralympiques, ce sport est devenu le rugby-fauteuil. La violence des chocs, elle, n'a pas changé. On a suivi l'équipe de France à l'entraînement. pic.twitter.com/Z4sB2XnRRU
— Brut FR (@brutofficiel) August 31, 2024
Le gars qui parle s’appelle Sébastien Verdin et il fait partie de l’équipe de France. Il explique comment qu’on joue. De l’extérieur, on dirait des auto-tamponneuses, mais c’est plus subtil que ça. Les mecs, pourtant handicapés, n’ont pas peur des accidents !
Pour info, le rugby-fauteuil mixe le hockey, le football américain, le rugby (d’où rugby-fauteuil !), le basket et le volley. Seb explique qu’il faut franchir la ligne avec le fauteuil – ça semble évident – et avec le contrôle du ballon. Pour éviter qu’un mec défonce tout avec son chariot et fonce vers la ligne de but adverse, les règles ont été complexifiées. Mais même en écoutant bien Seb, on n’a pas tout compris.
Le moment killer c’est quand on découvre la customisation des fauteuils, certains ont carrément des pare-buffles ! Le coup des fautes est assez compliqué, et on imagine si un gars est percuté (par devant) et qu’il gicle de son fauteuil, genre on arrête le match ou les autres lui roulent dessus ?
À l’arrivée, un sport multiculti assez compliqué qui nous fait penser que le grand public va un peu nager. Ah, le dernier truc important, c’est que les mecs, qui sont eux-mêmes handis, jouent sur le handicap de leurs adversaires ! Les handicapés ont le droit d’exploiter les failles des autres, ça rappelle par exemple l’humour juif qui a le droit de se moquer des juifs, mais pas les goyim sinon c’est la case prison (comme au hockey ou au rugby-fauteuil). Pour finir, on trouve que le nom il est pas terrible, mais les mecs ont l’air de s’éclater, et c’est ce qui compte.
On parlait de jouer sur le handicap de l’adversaire, eh ben y en a qui se gênent pas du tout, à la limite du sadisme. Par exemple en handipong (ou en parapong ?), on peut faire une balle liftée qui revient dans son propre camp, empêchant l’adversaire de la toucher. C’est un peu naze comme technique, surtout pour le spectacle.
Apparently, this is how the Paralympics table tennis is played
— YabaLeftOnline (@yabaleftonline) August 30, 2024
Cette technique nauséabonde prendra fin quand des parapongistes naîtront avec des bras de 2 mètres, comme les gibbons. Mais ça prend du temp, l’évolution, il faut des millions d’années pour qu’une espèce change en fonction de l’environnement. Heureusement, certains handis jouent le jeu, comme ici :
Là on a trouvé une vidéo des JOP de Tokyo en 2021, où y avait pas de public à cause de la fausse pandémie des mondialistes, et dedans on se croirait dans Freaks, on dit ça sans ironie : regardez à la 16e seconde, le mec sert avec un pied, il a aucun bras et il tient sa raquette à la jap dans la bouche, mortel puissant ! On peut parler de murder-ball. Respect, comme disent en banlieue les mecs qui respectent rien.