Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rejeté mardi toute réconciliation palestinienne « factice », jugeant indispensable un désarmement de la branche armée du mouvement islamiste Hamas, une rupture de ses liens avec l’Iran et une reconnaissance de l’État d’Israël.
« À ceux qui cherchent une telle réconciliation, nous disons très simplement : reconnaissez l’État d’Israël, démantelez la branche armée du Hamas, coupez les liens avec l’Iran qui appelle à notre destruction », a dit M. Netanyahou dans un communiqué publié alors que les groupes palestiniens s’emploient une nouvelle fois à surmonter une décennie de divisions.
Cette réaction est la première du gouvernement israélien face au retour annoncé de l’Autorité palestinienne aux commandes de la bande de Gaza, jusqu’alors gouverné sans partage par le Hamas, l’un des grands ennemis d’Israël.
L’Autorité palestinienne, entité internationalement reconnue censée préfigurer un État indépendant qui comprendrait la Cisjordanie et la bande de Gaza, a été évincée de Gaza en 2007 par le Hamas, considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis ou l’Union européenne et comme infréquentable par certains pays arabes.
Israël et le Hamas se sont livrés trois guerres dans la bande de Gaza depuis 2008.
« Nous ne sommes pas disposés à accepter des réconciliations factices entre Palestiniens faisant sembler de se réconcilier aux dépens de notre existence », a affirmé M. Netanyahou.