Pilier du gouvernement depuis 2012, fidèle à François Hollande, la ministre de l’Éducation nationale loue l’« expérience de l’État » de l’ancien Premier ministre.
La guerre des soutiens a commencé au Parti socialiste. Mais aussi au sein du gouvernement. Si la consigne officielle est de ne dire du mal d’aucun des candidats, les ministres sont libres d’annoncer leur soutien à leur champion.
« Retenue, mesure et équilibre dans la participation aux enjeux internes à la gauche », a demandé Bernard Cazeneuve, le nouveau chef du gouvernement, jeudi. Pour rester loyaux, beaucoup de soutiens de François Hollande se sont reportés naturellement vers Manuel Valls. C’est le cas de Juliette Méadel, Laurence Rossignol ou encore Jean-Vincent Placé.
Lundi, l’ancien premier ministre vient d’engranger un ralliement de poids : celui de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale.
Alors que son nom avait été cité parmi les possibles candidats à la primaire de la gauche – des socialistes avaient même scandé « Najat présidente » lors de la convention nationale de la Belle alliance populaire – la socialiste veut « assumer [sa] part dans la reconstruction et le rassemblement de la gauche ».
« J’appelle tous les futurs électeurs de la primaire à gauche à ne pas se tromper d’enjeu dans les jours et les semaines qui viennent », écrit-elle dans une tribune publiée sur le site internet de L’Obs, à trois jours de la date limite du dépôt des candidatures.