Personne ne trouve Morandini exceptionnel,
Mais vu le concert des "crucifiez-le !",
D’ailleurs presque autant contre Morandini que son employeur Bolloré,
A tous ces redresseurs de vertu, merci de considérer :
1/ Aucun de nous ne connait le dossier.
2/ Les faits datent de 2015 et ont donc 9 ans (...)
3/ Tous les protagonistes étaient majeurs et consentants.
4/ Les faits sont extérieurs au contrat qui lie Morandini à C News
5/ La présomption d’innocence a empêché le licenciement de Morandini pour atteinte à l’honorabilité de la chaine.
6/ La décision n’étant toujours pas définitive, la question du licenciement est toujours prématurée.
7/ La Justice ne reproche pas à Morandini sa moralité ; ni n’a prétendu que draguer des majeurs gays ou les inciter à le devenir était un délit. Même pas que dans le cadre d’une activité professionnelle avoir des relations sexuelles "tarifées" était répréhensible. Pas du tout : pour la justice tout cela ne pose aucune difficulté.
8/ Le seul reproche fait à Morandini est un reproche sur l’art et la manière : une faute de procédure dans la drague ou le contrat de prostitution. S’il avait dit "Tu me suces, t’as ton poste" il n’y aurait eu AUCUNE poursuite !
Donc :
Bolloré est en échec mais pas encore mat.
Morandini aurait du partir en vacances entre juin et septembre 2015 ; ça lui aurait couté moins cher.
La Justice est plus amorale que Morandini est immoral.
C’est pourquoi nous ne devrions pas juger Bolloré ou Morandini sans avoir d’abord demandé à la Justice de nous expliquer "son logiciel".
On a qualifié d’"harcèlement" un chantage à peine voilé parce qu’en droit le chantage sexuel n’est pas poursuivable et parce qu’en fait on voulait atteindre la réputation de Bolloré à travers les comportements de Morandini.
C’est pourquoi lorsqu’on dit la justice est "amoral", c’est un euphémisme : le plus immoral des quatre, de Thémis, Morandini, Bolloré, la victime, (n"oublions pas la "victime"), c’est la justice.
Répondre à ce message