D’après le quotidien économique russe Kommersant, Paris aurait fait une proposition édifiante concernant la livraison des bâtiments de projection et de commandement Mistral à la Russie.
Paris aurait proposé à Moscou de rompre le contrat, signé en 2011, moyennant le remboursement des sommes déjà versées (800 millions d’euros sur la facture totale de 1,2 milliard).
Un montant de 785 millions d’euros a été proposé à la partie russe, qui a refusé l’offre, estimant le préjudice financier a 1,163 milliard d’euros. Elle a également fermement exclu une modification de contrat qui permettrait aux chantiers navals de Saint-Nazaire d’exporter ces navires à un pays tiers.
De nombreuses rumeurs font état de propositions faites par, pèle-mêle : le Portugal, les Pays-Bas, l’Australie, l’’Argentine, l’Inde, l’Égypte, le Canada ou encore la Chine, qui a vu la visite du Dixmude, BPC de la Marine nationale, qui a mouillé dans le port de Shanghai le 10 mai.
Le Vladivostok et le Sebastopol sont toujours à quai, leur livraison étant suspendue depuis novembre 2014. La date butoir de leur livraison est fixée au 16 mai 2015. Selon le service russe de coopération militaire et technique, les deux pays sont convenus de régler avant fin mai ce litige, né de la soumission de l’Élysée à la politique belliqueuse de Washington dans l’affaire ukrainienne.