Le problème du con ou de l’indifférent c’est qu’il n’aime pas réfléchir parce que l’effort réflexif est frustrant et qu’il est conditionné presque totalement à sa quête incessante de satisfaction immédiate (ou dopamine), il ne vit plus que pour ça, son cortex ne répond plus : "la vie est trop courte", "je fais ce que je veux", "tout, tout de suite", "pourquoi se prendre la tête ?", "mon bien-être d’abord"...
Donc il faut vraiment servir au con de la soupe facilement assimilable, arriver en douceur et lui poser un petit hameçon sur le bout du nez qui le fera loucher quelques secondes, bouche bée... avant qu’il ne rabaisse la tête sur son écran... le dosage est la clé !
Nous avons affaire à des autistes (qui ne veulent que jouir pour leur gueule) et à des somnanbules (qui croient aux narratifs et mensonges idéologiques), dans les deux cas il faut que leur ego reste apaisé, il leur faut leur soma quotidien (cf. Huxley) !
Mais si on doit proposer une finalité à cet engagement, elle doit être psychologique, politique ensuite, en partant du principe suivant : une satisfaction encore plus grande se construit dans l’effort continu et réel en ayant dépassé la frustration.
C’est le seul chemin pour retrouver Force & Honneur dans ce pays. La qualité méliorative du Politique s’en suivra naturellement.
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