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Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

La beauté artificielle est-elle une laideur ?

La chose qui nous a choqués avant même les propos très charlie (c’est désormais un adjectif, synonyme de scatologique, donc ni majuscule ni italiques, mais c’est un invariant, donc ni pluriel ni féminin) de Mila, c’est son visage. Tout le monde a remarqué que quelque chose clochait : nez trop fin, yeux immenses, couleur surnaturelle, bouche pulpeuse, joue mouchetée, en fait on avait affaire à un personnage idéal virtuel. Une construction numérique fondée sur les désirs des hommes ou des femmes, peu importe. Quand après ce choc visuel, produit par une créature hybride du XXIe siècle, on a vu la vraie Mila chez Yann Barthès, là on a eu un second choc : c’était une fille sans grand relief, normalement potelée, toute la magie de la vidéo avait disparu. Même son langage était devenu convenable, et convenu.

 

 

Après Mila sans filtre, Mila avec filtres :

 

Soutenue par la barthèssosphère pour des raisons communautaires bien comprises, Mila a prouvé que le gauchisme libertaire homosexualiste avait un lien plus que solide avec le national-sionisme, et ça c’est politiquement intéressant. Dit de manière plus triviale : les homos des deux (ou trois) sexes n’aiment pas les racailles (sauf au pieu pour certains masos) ni les islamistes. Il y a donc convergence objective entre Zemmour et Barthès, mais ce n’est pas le sujet.

Le sujet du jour c’est la beauté virtuelle, la beauté artificielle et la beauté réelle, sinon la laideur. Personne ne voulant se détruire le visage pour passer – ça concerne surtout les femmes – de belle à moche. Cela existe, des jeunes filles se mutilent (on ne parle pas des 70 000 jeunes filles excisées en France) ou se scarifient pour des raisons de déséquilibre psychologique, pensons par exemple à l’anorexie qui déféminise le corps. Plus de seins, plus de fesses, une disparition dans l’asexuel et le néant. De plus en plus de jeunes filles (avec quel pognon ?), on le sait, se font modifier le visage en fonction des critères de beauté dominants, on l’a vu avec Nabilla, qui crèche quasiment chez son chirurgien, une Nabilla qui ne sort pas un nouveau CD ou un nouveau film chaque année mais un nouveau visage.

Je suis une artiste et je suis le support de ma propre beauté évolutive, toujours avec un coup (de bistouri) d’avance :

 

 

C’est une production esthétique en accord avec les critères du moment, mais des critères qui sont lancés, comme des modes, par les stars. Nabilla a donc une fonction sociale bien définie, elle détermine des critères de beauté, des centaines de milliers de jeunes filles la suivent, sur Insta, et dans le tas, des milliers se font retoucher.

 

 

Ce que ces dernières oublient, c’est que Nabilla, comme Mila, se font surtout retoucher sur Photoshop, donc sur écran, et quand on les voit en vrai, on tombe souvent (des nues) sur des filles non pas quelconques, mais juste normales. Plutôt mignonnes, sans plus.

Ce sont des adeptes de la beauté virtuelle, mais elles ont recours aussi à la chirurgie, on l’a vu avec le nez surnaturel de Nabilla, on appelle ça un nez Michael (Jackson), c’est-à-dire pas de nez, le jeune chanteur noir américain voulant effacer toute trace de négritude pour toucher le public blanc, considéré comme plus solvable. C’est le Marché qui défigure !

 

 

En face de cette production de beauté virtuelle (écran) ou artificielle (chir), il y a les femmes naturelles, qui ne touchent pas au visage que Dieu leur a donné. Certaines sont suffisamment belles pour ne pas avoir besoin des artifices de Nabilla ou Mila, d’autres sont jolies, d’autres encore moins jolies, et il y a des femmes dites moches.

 

La Belle et la Bête

Mais moche n’est pas une fonction sociale (alors que belle peut l’être), même si la beauté ou la laideur sont pour les femmes plus importantes que les hommes. Cocteau disait que la beauté faisait gagner trois semaines (en temps de séduction), lui qui avait mis le jeune dieu grec Jean Marais dans son lit.

 

 

Or, Cocteau était laid (par rapport à Jean Marais), et son talent artistique lui permettait d’accéder à la beauté... des autres. On remarque que la beauté physique, dans un monde de plus en plus laid moralement, est devenue une valeur très recherchée, et en même temps qui se démocratise grâce à la science, qui corrige la supposée laideur.

La beauté instaure une hiérarchie entre les femmes basée sur une valeur accordée par un consensus implicite. La mode, qui est produite par le croisement entre une industrie (cosmético-textile) et l’évolution physique des femmes, impose une beauté... provisoire.

La beauté est d’ailleurs une valeur à la fois très relative et très évolutive dans l’histoire :

 

L’Iran n’échappe pas à la règle, comme quoi ce que femme veut...

 

Les femmes sont suffisamment malignes pour correspondre au goût de l’époque ou du jour, notamment grâce à la mode et au maquillage. Mais il y a aussi la réalité physique : les femmes changent, la nouvelle génération, plus élancée grâce à une alimentation plus riche et plus équilibrée, n’a plus rien à voir avec la génération de nos arrières-grands-mères qui étaient le plus souvent courtaudes et trapues, proches de la terre...

Aujourd’hui les jeunes filles visent le ciel et tout est bon pour y accéder. C’est une transcendance très matérialiste, finalement.

 

Valeur sexuelle et valeur professionnelle : le cul ou le diplôme ?

Cependant, depuis le féminisme (années 70), la valeur sociale commence à concurrencer la valeur physique. Les femmes préfèrent de plus en plus la réussite professionnelle (« indépendante ») à la réussite physique (« pétasse »), ce qui n’est pas un mal. Le top, c’est la belle qui a réussi, mais en général, ça ne va pas trop ensemble, les critères physiques écrasant ou interférant avec les critères intellectuels. Et la pétasse se fait en général jeter au bout de 10 ans, remplacée par une pétasse aussi conne mais plus jeune.

 

 

Curieusement, mais tout aussi logiquement, c’est dans la génération des post 35 ans que se retrouve la catégorie de femmes qui misent plus sur la réussite professionnelle que sexuelle ou physique. Ce n’est pas une question d’âge ni de capacité, c’est simplement que la nouvelle génération arrive sur un marché du travail – ou du chômage – de plus en plus dur : l’option sexuelle avec la chirurgie, l’hypersexualisation, le développement des applis de rencontres et la pornocratisation encouragée donnant une chance aux plus audacieuses (ou folles) qui n’ont pas les chances culturelles des bien-nées ou bien éduquées.

La concurrence interféminine puis inter hommes/femmes s’est déplacée du sexuel au professionnel, et toutes n’ont pas les mêmes atouts. Les jeunes qui disposent de peu d’atouts professionnels parient sur la mise en valeur de leur aspect physique (Mila, Nabilla), l’agrandissement des seins et de la bouche, un travail anti-rides et des fesses de négresse, les autres peuvent s’en passer.

La pétassisation est un marqueur de paupérisation sociale.

 

Connaissance ou connassance

Le diplôme (par diplôme on entend le fait de miser sur les connaissances plutôt que sur la connassance) vaut largement une belle paire de nichons, surtout s’ils sont factices. Il n’y a pas de diplôme factice. La connaissance est un moyen plus sûr d’acquérir une place gratifiante dans la société qu’un beau cul, qui oblige à passer par un homme.
La connaissance, elle, ne se déprécie pas, elle se bonifie avec le temps... Que celles qui ont des oreilles (et des faux nichons) entendent !

Femmes, sur E&R :

 






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61 Commentaires

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  • #2383793
    Le 8 février 2020 à 15:28 par fadge
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Est-ce que Nabila parle du lolo-cost ?

     

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  • #2383911
    Le 8 février 2020 à 17:33 par Maria Comak
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    « Pourquoi s’applaudir d’être belle ?
    Quelle erreur fait compter la beauté pour un bien ?
    A l’examiner, il n’est rien
    Qui fasse tant de chagrin qu’elle.
    Je sais que, sur les coeurs, ses droits sont absolus ;
    Que tant qu’on est belle, on fait naître
    Des désirs, des transports et des soins assidus !
    Mais on a peu de temps à l’être,
    Et longtemps à ne l’être plus. »

    Madame Deshoulières

     

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  • #2383987
    Le 8 février 2020 à 19:05 par Auri
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Très mauvaise comparaison car Mila n’a rien fait de mal alors que Nabilla a planté son compagnon comme... Comme un déséquilibré ! Décidément c’est pas de chance...

     

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  • #2384045
    Le 8 février 2020 à 20:14 par Nuit blanche
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Faudra voir comment ces pouffiasses vieillissent. Enfin, on en a déjà un aperçu chez l’ami Jackson.

     

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  • #2384220
    Le 8 février 2020 à 23:51 par Le Carthaginois
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Attention je viens de vérifier Nabila n’a pas fait de chirurgie esthétique c’est un buzz fait avec du maquillage de sa propre marque . Cela confirme bien mon com précédent sur "l’intelligence de situation" ou émotionnelle de cette diablesse

    Le Carthaginois

     

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    • #2386571
      Le Février 2020 à 02:48 par Anita
      Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

      Alors vous n’avez pas vu les photos de quand elle était jeune... elle s’est fait refaire le nez, et peut-être le menton..On ne parle pas de sa bouche, parce que les injections ne sont pas définitive...

       
  • #2384235
    Le 9 février 2020 à 00:24 par Elisa
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Michael Jackson était un génie tourmenté et un humain exceptionnel. Sa contribution humanitaire est bien supérieure à ce que les gens imaginent. La comparaison avec ces filles n’est pas possible. Par ailleurs, peu de gens connaissent la vérité sur son apparence. Il a fait refaire son nez deux fois. En plus de sa maladie de pigmentation, le vitiligo, il avait une autre maladie auto-immune qu’on appelle Lupus. Le lupus empêche la bonne cicatrisation des tissus ... d’ou les opérations de retouche sur son nez visaient à corriger la mauvaise cicatrisation de son nez. Je pense qu’il n’est pas stupide de dire qu’il avait un problème avec son apparence, fruit des moqueries de son père et surement d’un complexe d’infériorité raciale qui était courant dans l’Amérique dans laquelle il a grandit. En revanche, son apparence sur la fin de sa carrière était plus la conséquence de maladies et d’une mauvaise santé due à ce qu’il a traversé médiatiquement.

     

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  • #2386573
    Le 12 février 2020 à 02:57 par Anita
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Les hommes adorent dénigrer le physique des femmes, et si possible les humilier en leur rappelant qu’elles ont une date de péremption..
    C’est le moment de leur dire que les femmes sont majoritairement plus belles que les hommes, qui sont la plupart du temps fades et mal foutus...
    Dans ma famille, c’était l’exception : les hommes idéalement beaux, et les femmes mignonnes...donc, je n’aurais jamais pu supporter un mec moche, ou quelconque, et c’est ainsi que j’ai décroché le plus beau mec de ma fac, et pas idiot en plus.. C’était il y a 40 ans. Il est encore pas mal, même si âge égal je parais 10 ans de moins, et sans aucun artifice . Mais bon il reste l’homme le plus acceptable de notre génération. Donc les filles, je vous conseille les Hongrois, ils vieillissent très bien.

     

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  • #2391559
    Le 18 février 2020 à 13:24 par Michel
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Autant j’ai trouvé Mila moche grimée en violet autant je l’ai trouvé jolie au naturel.

     

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  • #2403047
    Le 7 mars 2020 à 14:42 par Mr T
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Un homme disait ;je laisse les belles femmes aux hommes sans imagination.
    Je suis plutôt d’accord, la beauté physique ne dure qu’un temps et les bistouris aggravent accélèrent l’éffrondrement de la beauté. Demain si elles sont toutes refaitent on trouvera les laides naturellement belles.
    Mais en définitive avec l’age je trouve que leur beauté artificiel sert surtout à masquer la laideur de leur esprit remplit d’escréments bourgeois à vomir.

     

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  • #2756364
    Le 1er juillet 2021 à 22:43 par asexué
    Mila et Nabilla ou la connassance contre la connaissance

    Une vraie belle femme incarne l’élégance et le raffinement, à l’opposé total du modèle dominant représenté, in fine, par la « pornstar » aux gros seins - et ses lèvres de suceuse.
    La beauté n’est pas seulement physique, elle est aussi dans l’attitude et la personnalité, et relève bien davantage de la pudeur, d’une forme de sublimation que de l’exhibition vulgaire.

    Cela démontre une chose, la jeune femme moderne, en réalité, recherche davantage à susciter l’excitation sexuelle chez l’homme plutôt que la beauté pure, parfaite et absolue. Ce qu’elle désire, c’est d’être bandante, que l’homme ait envie de la pénétrer ni plus ni moins... et force est de constater qu’une vraie belle femme, - élégante et raffinée - ne donne pas, a priori, envie de baiser ici et maintenant. Autrement dit, elle est entièrement soumise à ses instincts primaires, à sa physiologie, ce qui, dans un monde civilisé, est une forme de laideur ou du moins témoigne d’une faiblesse d’esprit.
    Bref, il existe tout un monde entre la femme que l’on veut baiser salement et celle que l’on admire timidement pour sa beauté...

    Par ailleurs le constat est le même pour les hommes ; là où Barbie est , Ken n’est jamais très loin ...

     

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