Le tout jeune Premier ministre a frappé un grand coup dans le popo des millions de glandeurs qui plombent la nation : au boulot tout le monde, même ceux qui veulent pas ! Et même si y a pas assez de boulot !

C’est en substance ce qu’il faut retenir de sa déclaration de politique générale (DPG) de ce mardi historique. On peut penser qu’un jour, le 30 janvier sera férié. Ce sera le Gaby Day [1].

Le programme : déconstruire la France pour libérer les énergies

Passons en revue les mesures du nouvel homme fort de la France. On commence par les branleurs au RSA, qui seront obligés de bosser 15 heures là où on leur dira de faire. Dans sa lancée, SuperGaby va désmicardiser la France : fini les bas salaires ! Dans sa DPG, ça démachine sévère : ça désmicardise, ça débureaucratise (ça existait déjà sous de Gaulle) et ça déverrouille. On verra si ça défouraille dans la rue.

Pour résumer : les chômeurs en fin de droits basculeront au RSA, la dégringolade sociale ; choc d’offre dans le logement ; réforme de l’AME (aide médicale d’État) ; le client payera quand il n’honorera pas son rendez-vous chez le médecin ; peines de TIG pour les moins de 16 ans ; généralisation du SNU (service national universel) en 2026 ; lancement d’un « service civique écologique » (rafler les rats à Paris ? Ramasser les balles de défense lors des manifs ? Torcher les SDF ?) ; mesurettes pour les ploucs et lutte contre les emballages en plastoc. Si avec ça la France ne devient pas championne d’Europe, c’est que SuperGaby est maudit.

Decouillonner le gouvernement ?

Vu l’autorité et l’aura du garçon – la mascotte de Public Sénil –, ses nouveaux barbarismes en « dé » devraient entrer sans plus tarder dans le dico. Eh ! les académiciens, vous dormez ? Finky, tu fais quoi ? Tu pourfends les Sarrasins avec ton épée ?

Évidemment, il y a toujours des mécontents, on pense au jeune député effronté Ruffin, qui s’est moqué de SuperGaby, qui a pourtant été persécuté à l’école (alsacienne) :

Ce programme nous rappelle diablement les 300 propositions d’Attali (du 23 janvier 2008) refourguées à ses trois larbins, Sarko, Hollande, puis Macron.

Finalement, on devrait plutôt s’intéresser au conseiller des princes, c’est lui qui décide. Justement, pendant que SuperGaby agitait son chiffon rose devant les journaleux babas, Jacquadit nous en lâchait une grosse :

On va voir que le vieux mage, désormais octogénaire, a du plomb dans l’aile : en effet, plus personne de sérieux ne pense que les migrants, surtout ceux de ces dernières années, sont des « chances pour la France » (CPF). C’est même devenu une private joke chez les Indentitis. Par exemple, quand on voit arriver deux Afghans et trois Africains dans une barque, on entend des « voilà les chercheurs en biologie moléculaire », « oh, des ingénieurs en mécanique des fluides », ce genre de vannes un peu racistes sur les bords (de l’Oubangui).

Plus personne ne gobe les conneries de ces oligarques qui ont le cul bien au chaud, assis sur des millions, souvent pompés sur le trésor national. En vérité, les migrants actuels ont deux fonctions : foutre la merde (VDVT : voler, dealer, violer, tuer) ou se taper les boulots de merde à 4 euros de l’heure (la plonge, livrer les pizzas dégueulasses, porter les sacs de ciment sur les chantiers), point barre.
Qu’ils se rassurent, ils ne sont pas concernés par les mesures coercitives de SuperGaby, ils sont trop hors-jeu socialement, ils évoluent dans une France parallèle.

Pour sauver son idéologie antifrançaise, Attali, qui n’ose plus dire que les clandestins vont nous apporter la croissance, la paix, ou l’intelligence, a trouvé une porte de sortie honorable : « Pour moi, le talent c’est la niaque ». La Fédération d’athlétisme n’a qu’à en sélectionner quelques-uns, vu comment qu’elle boite...

La niaque, et c’est pas un hasard, c’est le fond du discours du Président, qui a accueilli les nouveaux champions d’Europe de hand. Le discours est un peu long, on ne voit que Macron alors qu’on voudrait voir les joueurs, mais ne vous plaignez pas, ça aurait pu durer des heures, tant l’employé des Rothschild – leur nègre blanc de maison – aime s’entendre parler...