Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires : le niveau de vaccination anti-covid est « désolant » et il faut promouvoir le port du masque
Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a déploré dimanche le niveau « désolant » de la vaccination contre le Covid-19 en appelant par ailleurs « à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière ». « C’est vraiment désolant que les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez », a regretté la présidente du Covars dans une interview au Journal du dimanche (JDD).
« On a le même problème avec la grippe : il y a un niveau moindre de vaccination cette année, par rapport aux années précédentes. Il faut vraiment que les Français se protègent », a exhorté la scientifique.
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Face à la recrudescence des cas de Covid-19, « nous demandons à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination », a plaidé Brigitte Autran alors que la Première ministre Élisabeth Borne a lancé cette semaine un « appel solennel » au port du masque dans les lieux clos, en particulier les transports en commun.
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Le ministre de la Santé : « Mon bras ne tremblera pas s’il faut décider l’obligation » du port du masque
Alors que l’épidémie de Covid-19 continue d’avancer dans l’Hexagone, dans un contexte déjà marqué par la progression de la grippe et de la bronchiolite, le gouvernement s’interroge sur le rétablissement du masque obligatoire, que les Français connaissent déjà bien. Invité de BFM TV ce dimanche, le ministre de la Santé François Braun a assuré que son « bras ne tremblera pas s’il faut décider l’obligation du port du masque, y compris dans toutes les circonstances, si cela devait arriver à ce niveau-là ».
Pour l’heure, la situation n’impose pas le rétablissement de cette obligation, mais l’exécutif suit l’évolution des épidémies conjointes qui alourdissent la charge de travail des professionnels de santé, a précisé le membre du gouvernement. Le contexte est compliqué par la grippe et la bronchiolite, a-t-il souligné : « Il n’y aurait que le Covid, nous sommes dans la même situation qu’il y a deux mois. Mais il n’y a pas que le Covid ». Il est donc impossible de définir un « seuil miracle » à partir duquel le port du masque serait rétabli, puisque « l’ensemble de ces éléments » doivent être pris en compte.
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