Les autorités sionistes, donc juives, puisque désormais l’antisémitisme est assimilé à de l’antisionisme, non, c’est l’inverse (on s’y perd), ont failli faire un AVC : un immeuble de douze étages arbore fièrement l’inscription Marseille antisioniste.
Le tag antisioniste de Marseille déjà effacé, peut-être faudrait-il que la même chose soit faite dans les quartiers délabrés pour qu'ils soient enfin entretenus ? pic.twitter.com/4UmUspt2b0
— Kayzer59-76 (@BenOuy760) February 21, 2025
Aussitôt, avant même les menaces de procès ou de déportation dans le camp de la mort de Gaza de la part des « associations » habituelles, les responsables politiques de la ville et de la région ont dû se fendre d’une indignation tweetée.
Au fait, depuis quand l’antisionisme est un crime, pardon, un délit ?
Le premier à dégainer, c’est le courageux Renaud Muselière, président (Renaissance) de la région.
Je condamne fermement les auteurs de la dégradation d’un bâtiment, au cœur de Marseille, en face de la Timone.
L’antisionisme, vernis insupportable de l’antisémitisme, n’a pas sa place à Marseille et dans la Région Sud. pic.twitter.com/U3ZROdlJZe
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) February 19, 2025
Le deuxième, qui reste tout de même sur le podium, c’est Ludovic Perney, vice-président LR de la région.
« Ces inscriptions sur la façade d’un immeuble devant la Timone à #Marseille sont une honte.
L’antisémitisme, qui se cache derrière l’antisionisme, doit être fermement condamné.
Total soutien à la communauté juive de Marseille.
Je demande au Maire de Marseille Benoit Payan de réagir et faire nettoyer au plus tôt ces tags abjects »
L’article de France 3 régions que nous avons dépouillé fait monter sur la troisième marche Martine Vassal, auréolée d’un titre long comme un jour sans morts à Gaza : présidente LR du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, ouf.
« L’antisémitisme, qui se cache très souvent derrière l’antisionisme, n’a aucune place dans notre ville. »
Punaise, on dirait qu’ils ont tous lu la même brochure le pistolet sur la tempe ! Quelle farce, la représentation politique française... On souhaite bonne chance à ces courageux résistants dans une ville de un million d’habitants avec au moins 300 000 musulmans, qui sont quand même assez solidaires des Palestiniens. On se demande bien pourquoi, alors que nos médias disent que c’est bien fait pour les femmes et les enfants qui avaient qu’à pas servir de boucliers humains aux méchants terroristes du Hamas assoiffés de sang. Parce qu’on en est là, sans rire.
La blague sera pour la présidente du CRIF local (il a des antennes partout), Fabienne Bendayan, qui se dit affligée par ces inscriptions « en plein cœur de Marseille alors que la ville porte en elle des valeurs de fraternité, de diversité et de bien vivre ensemble ». Là on retient un rire.
Bendayan en juin 2024 : « ça suffit ! »
Résumé de l’événement : les pseudo-autorités juives s’indignent plus d’une inscription même pas haineuse sur une façade d’immeuble, mais pas de milliers d’habitations détruites à Gaza et au Sud-Liban. C’est ce qu’on appelle ici le 2P2M. Quelque chose nous dit que tout est en train de changer, dans le monde et chez nous...
La répercussion prendra un peu de temps, mais la vague arrive. La vague de quoi ?, demande avec malice un certain Mendès, assis au premier rang. La vague de liberté, ou la vague de licenciements, au choix.
Marseille pas trop israélo-friendly
FLASH - "Israël assassin, Macron complice" : plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en soutien aux Palestiniens à #Marseille, malgré l’interdiction de la préfecture. (via @CLPRESSFR) pic.twitter.com/MGpbn5JgsE
— Mediavenir (@Mediavenir) October 10, 2023
Faudra-t-il construire 300 000 places de prison pour les Marseillais antisémites ? On pose la question aux autorités.