Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a publié son rapport annuel révélant que 1570 actes antisémites ont été recensés en France en 2024. Bien que ce chiffre représente une baisse de 6,3% par rapport à 2023, il reste historiquement élevé, comparé aux 436 actes recensés en 2022.
Caractéristiques des actes
Les atteintes aux personnes représentent 65% des actes, dont plus de 10% sont des violences physiques. Parmi les incidents les plus graves de 2024 figurent l’incendie de la synagogue de Rouen, une tentative d’incendie à La Grande-Motte, et le viol d’une enfant juive à Courbevoie.
Impact du conflit israélo-palestinien
La question palestinienne a joué un rôle significatif, avec 518 actes faisant explicitement référence à la Palestine. Une hausse notable des incidents a été observée entre le 27 mai et le 10 juin 2024, avec 148 actes recensés, période coïncidant avec la campagne électorale européenne et l’opération militaire israélienne à Rafah.
Milieu scolaire
Le rapport fait état de 192 actes antisémites en milieu scolaire ayant fait l’objet d’une plainte. Un constat alarmant révèle que les élèves juifs, représentant moins de 1% de la population scolaire, sont victimes de près de 50% des incidents racistes et antisémites signalés dans les établissements.
Cette affaire a particulièrement ému l’opinion publique car l’immeuble, situé avenue Philippe-Auguste dans le 11ème arrondissement de Paris, avait déjà été le lieu d’un tragique crime antisémite en mars 2018, lors duquel Mireille Knoll, une femme de 85 ans, avait été tuée par un voisin.
— MenchOsint (@MenchOsint) January 25, 2025
Voilà, nous avons sagement résumé le rapport du CRIF pour 2024 ; notre catéchisme obligatoire, en quelque sorte. Cependant, lorsque le CRIF décompte 1570 actes antisémites en 2024, il ment sur les chiffres. En effet, c’est 1569 actes antisémites, car dans la vidéo que vous venez de voir ci-dessus, tout est faux !
La victime des tags antisémites dans son immeuble à Paris aurait tout inventé
Celle qui dénonçait une cabale antisémite dans les médias l’automne dernier sera jugée en mars pour dégradations à caractère antisémite et dénonciation mensongère. Elle a été surprise en flagrant délit.
Les tags antisémites sur sa porte, les étoiles juives sur sa boîte aux lettres, les croix gammées sur son paillasson ont bien existé. Mais le corbeau, c’était elle. Nancy S., qui s’exposait visage découvert, à l’automne, comme victime de menaces antisémites anonymes, devra s’expliquer au tribunal judiciaire de Paris en mars, pour des dégradations qu’elle est accusée d’avoir minutieusement orchestrées.
Source : Le Parisien
Le lecteur nouveau qui découvre avec effarement la notion d’autosémitisme, qui consiste pour un juif à fabriquer soi-même un acte antisémite, pourra lire avec avantage les quelques exemples cités en référence ci-dessous.
De là à dire qu’il n’existe aucun antisémitisme, c’est un pas que nous ne franchirons pas. Il est même possible que le génocide auquel se livre Israël depuis des mois provoque quelques réactions urticantes que l’on doit condamner comme on peut les comprendre.
Quoi qu’il en soit des chiffres réels – car finalement c’est toujours une question de chiffres dirait-on – il serait bien que les associations partisanes qui nous les délivrent en rabattent un peu.
Car tout ce qui est excessif est dérisoire dit-on ; or, et nous le disons pour les protéger, il serait dangereux pour nos concitoyens et amis juifs qu’en la matière ça finisse par le devenir.
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Bonne nouvelle :
les nazis ne sont heureusement pas si nombreux en France !
Si l’on suppose donc naturellement qu’un antisémite sérieux sait dessiner une croix gammée (de même qu’un bouddhiste ou un hindou, remarquez bien), on peut imaginer que toutes ces croix gammées l’ont été par des gens stupides, provocateurs et malintentionnés, mais sûrement pas par des adorateurs du troisième Reich (et pas des bouddhistes ou des hindous, donc).