« Les manifestants réclament une justice climatique »
La marche pour le climat à Paris, ou l’exemple réussi et assez insolite d’une ingénierie – le détournement de la lutte sociale vers la stérile lutte climatique – pourrie par une autre ingénierie, à savoir la déstabilisation de tout mouvement anti-Macron par les gauchistes appelés black blocs.
#Paris La tension est extrême sur la #MarcheClimat des manifestants sont empêcher de rejoindre l’autre partie du cortège et se font violemment repousser.” #France #Macron #Acte45 #GiletsJaunes #ViolencesPolicières
pic.twitter.com/JBvIxNjPkr— nonouzi (@Gerrrty) September 21, 2019
La gauche de la gauche incarnée par Denis Robert rêvait d’une « convergence des luttes » entre les jaunistes et les climatologues, tout a fini dans le chaos et le foutoir. La gauche française écologiste est mal barrée et Macron se frotte les mains. Marine n’a plus une thune, Mélenchon a frôlé la correctionnelle, et les écolos ont été amalgamés aux radicaux ultraviolents. La politique, ce n’est pas forcément être bon, c’est surtout diminuer ses adversaires.
#Paris manifestation pour le #climat les gilets jaunes empêchés de manifester ce matin rejoignent le cortège ainsi que le #BlackBloc Violents affrontements. #GiletsJaunes #Acte45. #GiletsJaunes2019 #manifclimat pic.twitter.com/N1wjKtvYfZ
— LINE PRESS (@LinePress) September 21, 2019
Et puis, l’urgence climatique dont se réclame l’ONG ANV-COP21 n’a aucun sens à l’échelle d’une journée, d’un an ou même d’une décennie. Tout est grotesque dans cette farce démonstrative. Les seuls cocus en sont les jeunes qui sont tombés dans le piège, et dans la nasse, entre les organisateurs cyniques, les black blocs qui se sont amusés à faire des cartons, et les flics qui ont tapé dans le tas.
[#Acte45] - Autre angle de vue de la charge des forces de l'ordre sur des manifestants. Des streets médics ont aussi été violentés. 1 blessé. #GiletsJaunes #Paris #journeesdupatrimoine#YellowsVests
@snae_bpkc pic.twitter.com/AqBf18xCFG
— La Plume Libre (@LPLdirect) September 21, 2019
Pour donner une idée du grotesque des slogans et de l’idéologie sous-jacente de la manif, après l’exigence d’une « justice climatique » (il faudra nous expliquer ça à tête reposée) :
Quant à l’ONG Greepeace, cette branche de la CIA sous camouflage écolo, qu’elle aille manifester à la maison-mère, aux États-Unis, au lieu d’emmerder les non-alignés avec l’idéologie de l’Empire.
Marche pour le climat : 152 interpellations dont Éric Drouet
19h38 : Le parquet annonce que 99 personnes ont été placées en garde à vue après les heurts de la Marche sur le climat. Au total, 163 personnes ont été interpellées.
18h11 : Quelque 15.000 personnes ont marché pour le climat samedi à Paris mais cette manifestation a été parasitée par des violences : des black blocs se sont mêlés au cortège dès son départ et des incidents ont éclaté avec les forces de l’ordre.
Vitrines cassées, banque dégradée, barricades de fortune incendiées... des violence ont éclaté dès le début de la marche vers 14h30. Quelque 1.000 manifestants « radicaux » y ont été signalés par la préfecture de police (PP), alors qu’un nouvel acte de la mobilisation des Gilets jaunes avait également lieu samedi à Paris.
À 18h00, 163 personnes avaient été interpellées et et 395 verbalisées, selon la préfecture de police. Quelque 15.200 personnes ont participé à la marche pour le climat, selon le cabinet Occurrence, qui a effectué un comptage pour un groupe de médias dont l’AFP. Les organisateurs, eux, revendiquent 50.000 participants et la préfecture fait état de 16.000 manifestants.
Après un moment de confusion dû aux violences, qui ont fait refluer des centaines de manifestants vers le point de départ, Jardin du Luxembourg, le cortège est finalement arrivé à son terme, dans le quartier de Bercy, en fin d’après-midi. Là, des militants écologistes ont bloqué le pont de Tolbiac et la passerelle piétonne Simone de Beauvoir, en y déployant des banderoles. Sur l’une d’elles, on pouvait lire, en anglais, « Macron, pollueur de la Terre ».
« À 5 jours des débats sur le projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, nous sommes #SurlePont pour exiger des moyens à la hauteur de l’urgence climatique », a tweeté l’ONG ANV-COP21 Plus tôt dans l’après-midi, cette ONG avait dénoncé des « violences policières ».
« 45 minutes après le départ, les forces de l’ordre ont projeté sans sommation plusieurs grenades de désencerclement dans le cortège », a affirmé à l’AFP une porte-parole d’ANV-COP21. « Les manifestants ont dû faire marche arrière, ils sont stupéfaits, sous le choc », a-t-elle poursuivi. « Ne prenez aucun risque et quittez la Marche pour le climat ».
« Les conditions d’une marche non-violente ne sont pas réunies », a tweeté Greenpeace à ce moment-là, une heure après le début de la marche, en dénonçant « l’envoi de lacrymogènes sur des manifestants non-violents et des familles ».
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