C’est ce qu’insinue France 24 dans un article intitulé « La canicule n’épargne pas la santé mentale ».
« La canicule vous tape sur les nerfs ? Pas étonnant. Les fortes chaleurs ont un effet avéré sur l’état mental général. “On sait de manière sûre que cela augmente l’agressivité et l’impulsivité”, explique Guillaume Fond, psychiatre à l’Assistance publique-hôpitaux de Marseille et enseignant chercheur à l’université Aix-Marseille, contacté par France 24.
En d’autres termes, alors que la France subit une vague de chaleur record avec des températures qui ont dépassé les 40°C dans plusieurs villes dont Paris, jeudi 25 juillet, il faut s’attendre à davantage de violences physiques et verbales. Une simple hausse de 1°C par rapport à la normale saisonnière suffit pour que “les violences entre personnes augmentent de 4 % et celle entre groupes de 14 %”, concluait déjà en 2013 une étude menée par trois chercheurs américains des universités de Berkeley et Stanford. »
Mais alors, quid des pays chauds ? La chaleur activerait-elle les sanguins ? Les apathiques deviendraient nerveux et les nerveux sanguins ? Quant aux sanguins, ils deviendraient fous ?
Heureusement pour la société toute entière, la canicule n’arrive en général qu’au cœur de l’été, au moment où la plupart des gens sont soit en vacances soit plus détendus. Du coup l’effet, réel, de la chaleur intense sur le corps et l’esprit est freiné. Les scientifiques apportent deux autres explications à ce phénomène :
« Ce lien entre agressivité et canicule tient probablement à la qualité du sommeil. “Quand les températures ne baissent pas la nuit - ce qui est caractéristique d’une canicule - on dort moins et moins bien, ce qui augmente l’irritabilité”, résume Guillaume Fond. Un autre facteur aggravant pourrait être biologique : “la chaleur augmente le niveau de cortisone - une hormone favorisant le stress - secrété par le corps”, note Harriet Ingle, chercheuse en psychologie climatique au Centre de justice climatique de la Glasgow Caledonian University, contactée par France 24. »
Faut-il y voir la raison des débordements des supporters de l’équipe d’Algérie en France les soirs de victoire dans la CAN ? Non puisque ces débordements arrivent aussi en période non caniculaire. Les banlieues sont chaudes en été, et si par-dessus cette chaleur sociale permanente vient se greffer une chaleur biologique, alors ça nous fait une chaleur biologico-sociale doublée.
Si l’article de France 24 est intéressant du point de vue scientifique, il dérape quelque peu en élargissant le sujet à l’impact des changements climatiques sur la santé mentale.
Des petits malins racistes pourraient s’emparer de cette théorie pour expliquer une différence d’intelligence entre les pays ou les « races », mais comme les races n’existent plus on dira ethnies, ou groupes humains. Vous voyez, nous aussi on est touchés par la bien-pensance.
Autrement dit, les hommes qui vivent dans une chaleur constante seraient-ils moins intelligents que ceux qui vivent dans une atmosphère tempérée, voire froide ?
Quid des Inuits ? Ont-ils un QI double de celui des habitants du désert de Namibie ? Peut-on dire que le QI d’un habitant moyen de Phoenix aux USA, une ville qui possède un climat désertique chaud, est supérieur à celui d’un bushman namibien ? Eh non puisqu’il y a un contexte social différent, des écoles, une instruction...
L’article de France 24 va encore plus loin dans le sens voulu par les « réchauffistes », ceux qui entretiennent la psychose du dérèglement climatique, en mettant en avant le concept d’« éco-anxiété ». Définition ? Des personnes qui développent « une peur chronique d’un environnement condamné ». Alors là on est dans des perceptions empiriques largement influençables par la médiatisation de masse, on l’a vu avec les manifs des jeunes à la fin du printemps qui défilaient contre le réchauffement (pas très efficace, leur action), ou la tournée triomphale en Occident de la petite Suédoise qui fait peur.
Greta, cette espèce de robot humanoïde, incarne la froideur scandinave qui se rapproche de la sensibilité d’un robot. Elle doit donc être très intelligente, et on comprend qu’elle craigne la chaleur : son QI et son argumentation pourraient chuter...
Sauvons Greta !