Invité ce matin [lundi 9 avril 2018] sur RTL, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a estimé qu’il faudrait « une intervention en Syrie (...). On ne peut pas laisser ces crimes se perpétuer », surtout si une attaque chimique « est avérée ».
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« Des crimes comme ceux qui sont commis ne peuvent pas rester impunis, s’il y a par ailleurs une attaque chimique qui est avérée, ça semble le cas, et si des lignes rouges ont été rappelées par le président de la République (...) il faut, il faudra, dans une concertation avec les États-Unis et les Européens, je suis convaincu, une intervention », a déclaré Manuel Valls sur RTL.
Le drame de la #Syrie dure depuis de trop nombreuses années. Les crimes commis ne peuvent pas rester impunis. Si une attaque chimique est avérée et si des lignes rouges ont été franchies, il faudra une intervention. #RTLMatin pic.twitter.com/knUGNWz6Ud
— Manuel Valls (@manuelvalls) 9 avril 2018
« Au-delà du drame, il y a un rapport de force, notamment avec l’Iran qui de mon point de vue – ça fait partie sans doute des discussions qui ont lieu entre le prince héritier (d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, NDLR) et le président de la République – représente un élément de déstabilisation et de danger pour l’Irak, pour la Syrie, pour le Liban, un danger pour Israël et donc pour nous », a-t-il poursuivi. « Il faut une intervention, moi j’en suis convaincu, parce qu’on ne peut pas laisser ces crimes se perpétuer ».
Manuel Valls a par ailleurs répondu par l’affirmative à la question de savoir si Emmanuel Macron devait parler du salafisme avec le prince héritier.
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Le puissant prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a dîné avec Emmanuel Macron au musée du Louvre dimanche soir après son arrivée très discrète en France pour trois jours de visite pour donner un nouveau souffle à des relations compliquées.
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La partie géopolitique de l’interview par Yves Calvi commence à 9’10. Manuel Valls n’est pas à une contradiction près, notamment sur la guerre saoudienne au Yémen...
Quant à son tropisme israélien, il n’étonne plus personne. Mais sa confusion d’intérêts entre Israël et la France n’a pas choqué son vis-à-vis...