Qui est Nicolas Tenzer ? La réponse par lui-même, aligné à 100 % sur les intérêts atlanto-sionistes. Interrogé par franceinfo le 4 octobre 2016, il ne s’embarrassait pas de nuances et sombrait dans un véritable délire de désinformation et d’inversion accusatoire...
On est là à la limite du problème de santé mentale. Pourquoi le site d’information de service public invite-t-il et réinvite-t-il un tel énergumène pour parler d’un problème aussi sérieux et complexe que le conflit syrien ? Qui peut évidemment dégénérer sous la pression d’agents travaillant pour des intérêts étrangers ? Comment peut-on donner la parole à une personne qui profère des propos aussi dangereux pour la paix mondiale ?
En octobre 2016, Tenzer poussait à « prendre le risque d’une confrontation avec la Russie » ! Un faucon tout droit sorti des Folamour du Pentagone...
franceinfo : Dans une tribune dans Libération vous évoquez une "guerre d’extermination"...
Nicolas Tenzer : C’est bien une guerre d’extermination, on frappe délibérément. Les frappes russes et les frappes du régime visent des enfants, des civils, des marchés, des hôpitaux, des sauveteurs. Il y a une volonté de tuer tout le monde. De tuer tout ce qui peut être tué (…) Cela renvoie la communauté internationale à une impuissance totale, qui correspond à une réalité. Face à une puissance aussi forte que la Russie, seuls les États-Unis peuvent intervenir, l’Europe ne peut vraiment rien faire.
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Comment empêcher que le massacre continue en Syrie ?
La seule solution, ce n’est pas d’armer les rebelles, c’est d’empêcher que les avions de la Russie et du régime d’Assad survolent Alep et les autres villes. (…) C’est d’empêcher qu’ils puissent décoller et, donc, prendre le risque d’une confrontation avec la Russie. Ce qui se passe en Syrie actuellement est peut-être le pire évènement depuis la Seconde Guerre mondiale. Il y a eu des crimes bien pires en nombre de victimes, mais là c’est un changement stratégique. Pour la première fois, on a un membre permanent du Conseil de Sécurité qui est un État criminel. On est face à un criminel de guerre. Il faut le dire en ces termes. On ne peut pas dire : "On va négocier avec Poutine". C’est quelqu’un qui a du sang sur les mains.
Invité par franceinfo ce mardi 10 avril 2018, le « président du centre d’études et de réflexions pour l’action politique », c’est-à-dire l’agent mondialiste, pour faire simple, vend à nouveau aux Français la nécessité d’une guerre contre la Syrie. Un va-t-en-guerre aussi dangereux que l’Israélien Valls, qui lui a été invité la veille sur RTL pour dire la même chose. Un calendrier très au point avec un énième « gazage » provocateur...
L’Empire ne renonce jamais et envoie ses petits soldats préparer le terrain de l’opinion à grands coups de « démocratie » et de « justice ». La pression de l’Empire est à son comble pour une « intervention », c’est-à-dire un massacre, en Syrie, une Syrie qui vient juste de se débarrasser des mercenaires de l’Empire après 7 ans d’efforts surhumains.
L’Élysée a annoncé dans la nuit de lundi à mardi 10 avril [2018] qu’Emmanuel Macron et Donald Trump ont à nouveau échangé au téléphone sur la situation en Syrie. Les deux présidents ont souhaité « une réaction ferme » de la communauté internationale.
Nicolas Tenzer, président du centre d’études et de réflexions pour l’action politique, chargé d’enseignement à Sciences-Po Paris, a réagi mardi sur franceinfo à cet échange entre les deux dirigeants, le deuxième en deux jours.
franceinfo : La communauté internationale doit-elle réagir face à la situation en Syrie ?
Nicolas Tenzer : Cela fait très longtemps que l’on aurait dû intervenir. Si nous étions intervenus en 2013 après les massacres chimiques de la Ghouta cela aurait signifié, peut-être 300 000 morts en moins. Cela aurait signifié aussi, sur le plan stratégique, que nous aurions mis un coup d’arrêt au régime Assad, mais également à la Russie et à son opération de déstabilisation, à son opération criminelle que ce soit en Syrie ou en Ukraine. Donc, aujourd’hui il faut mettre un coup d’arrêt. Ce n’est pas mettre un coup d’arrêt ponctuel, mais avoir un plan pour la Syrie.
Est-ce si simple que cela d’attaquer la Syrie ?
Oui c’est simple. C’est là aussi que je trouve que tous les prétextes à l’inaction sont scandaleux, inacceptables. Quand on a en face des États, que ce soit le régime d’Assad, ou la Russie ou l’Iran, qui commettent des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité et qui après disent attention, il faut s’inscrire dans le cadre de l’ONU. Si l’on veut sauver et mettre un coup d’arrêt à ce qu’essaie de faire Moscou, il faut s’affranchir de l’ONU.
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Est-on certain que l’attaque vient de Bachar al-Assad ?
Oui, il n’y absolument aucun doute là-dessus malgré le discours de désinformation du Kremlin.
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À quoi vont servir d’éventuelles frappes occidentales ? La France doit-elle y participer ?
Il faut le faire parce qu’il faut clouer les avions de Bachar al-Assad au sol. Le président de la République, Emmanuel Macron s’est engagé. C’est une question de crédibilité de la parole de la France. Aujourd’hui, il y a eu violation, franchissement des lignes rouges qu’il avait fixées. Aujourd’hui, il y a un devoir du président de la République, sinon c’est un vrai problème de confiance et de respect de la parole donnée.