« Je partage avec vous une belle rancune et une belle rancœur par rapport à cette communauté dite "organisée", dite "représentative", qui ne représente rien, qui ne se bat ni pour la France ni pour Israël ; et par contre, je suis très agacé, lorsque touchant à Israël ils sont extrêmement pugnaces par rapport aux frontières israéliennes, par rapport au refus du droit au retour des Palestiniens mais s’agissant des frontières françaises, ça n’existe pas, la France est grande et on rentre comme s’il s’agissait d’un moulin. »
Après avoir tapé sur George Soros, l’avocat Gilles-William Goldnadel continue de faire du pied aux nationalistes français. Ici, il répond à une question au parfum communautaire d’un abonné de son média La France libre [1] : « Comment des journalistes connus d’origine juive (Elkrief, Sinclair, etc.) dont on peut penser qu’ils ont souffert à travers leurs proches des horreurs nazies peuvent-ils cautionner l’intellectualisant "islamo-gauchisme" installé, aussi grâce à eux ? »
L’État d’Israël serait-il l’alternative à SOS Racisme ? Netanyahou l’alternative à George Soros ? Goldnadel l’alternative à Cohn-Bendit ? C’est cette nouvelle soupe casher que semblent vouloir vendre aux Français les commissaires politiques du réseau néoconservateur international. Réseau ultra-puissant mais légèrement en perdition depuis que la subtile alliance nationaliste Trump-Poutine a redistribué les cartes à quasiment tous les niveaux...
À l’instar d’Éric Zemmour, Gilles-William se présente comme l’ami des patriotes français avec pour projet manifeste l’agrégation des nationalistes chrétiens européens à la vision sioniste du monde. À cela près que cet intime du Premier ministre israélien (qui sent le vent tourner) paraît vouloir disculper la « communauté juive organisée » de son implication dans l’immigrationnisme puisque, voyez-vous, elle n’existe pas vraiment cette « communauté juive organisée »... Une sorte de pirouette à la Attali, dans un registre finalement assez proche.
Si Gilles-William Goldnadel nous concède au gré de fortes circonlocutions que la communauté juive de gauche est la principale responsable de l’immigration de masse, notre « ami » ne dit pas un mot de la communauté juive de droite principale responsable de la radicalisation communautaire. Le Président de l’association France-Israël ne semble pas plus décidé à admettre que les vagues migratoires actuelles sont aussi la conséquence des guerres « bonnes pour Israël ».
Derrière sa défense du nationalisme français, l’ancien militant UMP qui a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite par le faux nationaliste Nicolas Sarkozy en 2007 a bien du mal à camoufler sa préoccupation communautaire... Alors Gilles-William, militant patriote ou gestionnaire de la colère populaire ?
« Ils ont focalisé sur l’extrême droite, ils ont complètement oublié la nature pernicieuse de l’extrême gauche antisémite, antisioniste, et de l’islamisme. Et d’avoir été de manière obsessionnelle sur un front largement imaginaire parce que l’antisémitisme d’extrême droite était largement en déclin même dans les années 70, ils ont été tournés à revers par les islamo-gauchistes, alors que les juifs en sont les premières victimes. »
Le Président et fondateur de l’association Avocats sans frontières [2] a beau jeu de stigmatiser les nouveaux antisémites de gauche pour plaire aux anciens antisémites de droite et les rallier à sa croisade, mais cette stratégie de retournement d’alliance a déjà été annoncée par Alain Soral dès 2002 et les simagrées populistes des goldnado-zemmouriens n’empêcheront pas le peuple français de ne pas confondre ses intérêts avec ceux du réseau atlanto-sioniste.
Contre les manipulations nationale-sionistes : réconciliation nationale !
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La ligne Goldnadel déclinée pour les abrutis : Judith Waintraub et le meurtre de Trappes