Il était le plus discret du groupe, mais c’était l’élément fondamental. Quand tout le monde suivait Angus des yeux, Malcolm était derrière, à la guitare ryhtmique. C’est lui qui composait la plupart des morceaux, qui sont entrés dans le panthéon des standards du rock.
AC/DC, c’était de vrais rockers, des petits prolos écossais, pour les frères Young, qui ont découvert la guitare très jeunes, comme tous les passionnés, et qui ont grimpé les échelons qui mènent tout en haut, au firmament de la musique populaire.
Le rock des années 70 s’éteint peu à peu. La plupart de ses figures sont mortes avant 30 ans, d’overdose ou d’accident de voiture (de bolide), les autres ont survécu et se sont adaptées à des temps plus calmes, moins créatifs. On a reproché aux dinosaures du rock de ne pas vouloir laisser la place aux nouveaux arrivants, mais pour ceux qui ont vu les concerts de ces survivants des 70’s, il n’y a pas photo. Et le public ne s’y trompe pas.
En 1979, AC/DC a donné un concert inoubliable à Paris, et les membres du groupe, pas encore devenu énorme, répondent avec décontraction aux questions (en anglais sous-titré anglais) :
Malcolm y est décrit comme « the brain ». Cette interview est extraite d’un documentaire sur le groupe où l’on voit Bon, Malcolm, Angus et compagnie s’amuser avec des bolides, jouer au foot, boire beaucoup de bières et parler de filles. En somme, les quatre piliers du prolo rock.