Pour être honnêtes, on n’a pas lu entièrement – on a juste survolé – la tribune publiée par le Président le 4 mars 2019 et ce, pour une raison bien simple : cet hurluberlu est prêt à dire tout et son contraire pour se maintenir au pouvoir. Les hommes politiques ont toujours menti, ça fait partie de la charge, mais certains le font avec talent, ou avec cohérence. Pas lui. Mieux vaut prendre ce qui va venir pour du stand-up sous amphète.
Avec Macron, on est dans les montagnes russes : il dit en général le contraire de ce qu’il fait (voir les lois qui détruisent la protection sociale), et fait le contraire de ce qu’il dit. La France perd chaque jour un peu plus de sa souveraineté, et lui voudrait nous faire croire que l’inclusion dans le grand et bel ensemble européen va redonner à la France la grandeur qu’elle mérite. C’est évidemment le contraire qui va se passer, puisque c’est le contraire qui se passe : la France cède sa Défense (sa dernière souveraineté) aux USA via l’OTAN et sa direction économique à l’Allemagne via l’UE. Point barre. Après, le petit Président peut raconter ce qu’il veut, les faits sont là. Il vend la France par morceaux, en douce, en essayant d’endormir le peuple avec de belles phrases. Oui mais voilà, même ses plumes se sont taillées. Tout le monde fout le camp du palais présidentiel dont les murs suintent la fin de règne. Même si Macron va au bout de son mandat, il ne tient plus les rênes, ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Il a provoqué un chaos social, qu’il gère par une répression féroce : cet homme est un petit fasciste mal déguisé en démocrate. Les Français sauront s’en souvenir.
Pour ce qui concerne les annonces macroniennes, qui ressemblent fortement à une annonce bidon sur Le Bon Coin, avec photo volée, texte survendu et prix imbattable, le monsieur, qui sent monter le besoin de protection et de souveraineté un peu partout, prône une « sécurité européenne » et une « préférence européenne ». Quelle hypocrisie ! L’Europe économique n’a aucune défense contre l’invasion de la machine de guerre américaine – c’est bien pour ça que les Américains ont donné un fameux coup de main à la création de l’Europe avec des hommes à eux après 1945 – et aucune défense contre la machine de guerre mondialiste (voir les invasions sorossiennes que le traité de Marrakech veut institutionnaliser). La « renaissance européenne » de cette entité poreuse et foireuse, elle repassera.
Cette espèce de sursaut faussement national, mais d’un nationalisme élevé au niveau de l’Europe des 27, soit exactement ce que désire l’ami Attali, ne sauvera pas les fesses de la social-démocratie qui a trahi les peuples un peu partout, de l’Italie à la France en passant par la Grande Allemagne, puisqu’il faut dire les choses comme elles sont. Macron veut lutter contre le « repli nationaliste », ce qui permet de botter en touche quant à la décadence mondialiste. Le nationalisme, voilà l’ennemi ! Et de nous ressortir en substance le coup du nationalisme c’est la guerre, donc la mort, le chômage et la misère, donc la mort aussi, la double mort, on peut pas faire pire mes petits Français. Or c’est bien le capitalisme financier dont il est l’un des représentants qui détruit consciencieusement les nations et leurs richesses, on le sait tous.
La solution du banquier Macron, c’est « une Conférence pour l’Europe » chargée de « proposer tous les changements nécessaires [...] sans tabou, pas même la révision des traités ». On y croit ! Trois traits de plume sur un traité auquel les Européens ne comprennent goutte et le tour est joué, exactement la méthode du « grand débat national » ni débat ni national, qui n’est qu’un monologue interminable d’un dingo perché. On ne commentera même pas la préférence européenne quand on sait que la formation du géant Siemens-Alstom a été retoquée par la Commission du même nom. Un exemple parmi d’autres que l’Europe est un leurre. La concurrence y est exacerbée entre les membres et la faiblesse politique de l’ensemble empêche de résister aux coups de boutoir chinois et américains.
Le comble, c’est quand le destructeur de la protection sociale à la française, un modèle international qui devrait inspirer tous les pays, chante les louanges d’un « bouclier social » européen... alors que les pays à forte protection sociale se font laminer par ceux qui n’en ont pas ou qui en ont moins. Les mots du Président sont une chose, le capitalisme transfrontalier en est une autre. On ne commentera évidemment pas ce gag qu’est la création d’une « Banque européenne du climat » pour financer la « transition écologique ». Quand on voit qui chez nous a été placé à ce poste, une mondialiste de choc qui fait partie de l’oligarchie, on se dit que le ver est dans le fruit et que le Mensonge n’a peur de rien.
Pour finir, Macron nous rejoue le coup de la vertu en visant les Russes qui seraient à la manœuvre derrière chaque élection, dont celle qui va venir, le 26 mai. Son « agence européenne de protection des démocraties » chargée de protéger les pays membres contre les « cyberattaques » et les « manipulations » devrait déclencher une tempête de rires : si les peuples européens votent mal, comprendre nationaliste, c’est forcément sous la pression des Russes, on a vu ça dans le grand volet sur les manipulations de l’information . La pointe finale a des relents d’arrière-cuisines du CRIF :
« Nous devons bannir d’Internet, par des règles européennes, tous les discours de haine et de violence »
Toi, c’est plutôt la pratique de la haine et de la violence, coco : tu détestes la France au point de la détruire et tu frappes violemment son peuple qui veut la défendre !
L’homme des Lobbies et des Marchés essaye de sauver la baraque, c’est de bonne guerre. Mais il lui reste quoi ? Quelques kilos de mensonges que les Français ne veulent plus avaler, même à coups de matraque, de LBD et de gaz. Oh, pas le gaz de Ruth et ses amis, mais du gaz quand même. Le Président qui n’a que la Démocratie à la bouche gaze son peuple, et ça suffit pour le disqualifier à jamais. Son quinquennat est mort avec l’œil perdu d’une innocente. Lui qui parle d’indépendance européenne serait plus crédible s’il était déjà indépendant des réseaux qui le tiennent. Justement, voici l’ordre de mobilisation anti-national de la famille royale Klarsfeld, qui nous avait déjà fait le coup en 2018. On y retrouve la moelle du discours bidon et des solutions techno de la marionnette de l’Élysée :