C’est un bon penseur ce mec, il est profond. A un moment il parle de la nécessité d’un but pour la France : pour établir un bon but il faut déjà savoir d’où on part, quelle est la source de notre souffrance. C’est le fait que toutes les prestations publiques sont gérées par prédation par statuts arbitraires qui donnent revenus à vie aux individus et existences infinie aux entreprises publiques, par prélèvements obligatoires c’est à dire prédation. La prédation oligarchique et l’oppression juridique qui sont mis en avant sur E&R lui sont secondaires : si les prestataires les plus capables étaient en charge de la monnaie il n’y aurait pas de prédation oligarchique par ex.
Le but est de limiter l’état et sa "violence légitime" à la lutte contre la prédation, sous toutes ses formes, c’est à dire de permettre aux prestataires réels, capables de définir une prestation et surtout de prévoir son résultat d’avoir accès au pouvoir et aux prélèvements obligatoires. Ca c’est un projet digne de la France parce que c’est la vraie révolution, ça va *beaucoup* plus loin que ce qu’on appelle notre "démocratie" qui n’est qu’une technique d’anti-prédation très limitée, c’est à dire limité à la tête du pouvoir : on peut virer le représentant de commerce mondial tous les 5 ans, c’est tout.
La prédation c’est le problème humain fondamental no 1 : l’anti-prédation c’est le projet humain no 1, c’est un projet digne de la France et sa grandeur.
C’est pas très difficile à penser l’anti-prédation, le point important à repérer c’est que la prédation première est toujours morale : il s’agit presque toujours de défendre des "derniers qui sont des premiers" et à partir de ça on instaure une prédation première sur l’humain -c’est à dire la pensée- par la censure avant d’inventer diverses raisons d’accéder à vie aux prélèvements obligatoires. Une technique simple de vote majoritaire responsable où seuls les gens qui ont voté pour le Bien en paieront les conséquences mettra fin à la prédation morale. Après c’est pas difficile de trouver des principes et des lois pour que les bons prestataires aient priorité pour accéder aux prestations publiques.
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