Pour Sophie, Anna, Emilie, Fatima, Catherine, … je ne les citerai pas toutes. Elles sont 123 à être décédées en 2016. Opposons le silence vibrant du respect. #NeRienLaisserPasser pic.twitter.com/VKHeGJPkBG
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 novembre 2017
« C’est notre société entière qui est malade du sexisme », a déclaré le chef de l’État devant 200 responsables d’associations, d’institutions et de la classe politique pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Le président de la République a commencé son discours en faisant observer une minute de silence en hommage aux 123 femmes qui ont été tuées en 2016 en France par leur partenaire ou ex-partenaire.
« La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur », a dit M. Macron en détaillant ses « trois priorités » pour les cinq prochaines années : « l’éducation et le combat culturel en faveur de l’égalité », un « meilleur accompagnement des victimes » et un « renforcement de l’arsenal répressif ».
Parallèlement, des manifestations étaient prévues dans toute la France, fortement secouée depuis plusieurs semaines par l’onde de choc du scandale Weinstein, avec le hashtag #balancetonporc utilisé dans 500.000 tweets depuis mi-octobre.
Tout en appelant à ne pas tomber « dans un quotidien de la délation », ni que « chaque rapport hommes-femmes soit suspect », il veut se « battre pour l’égalité non négociable entre les deux sexes ».
[...]
Le chef de l’État a ensuite exposé un ensemble de mesures pour lutter contre ce fléau. Il a ainsi confirmé la création prochaine d’un « délit d’outrage sexiste » contre le harcèlement de rue, avec amende « dissuasive » et a plaidé pour que l’âge de consentement minimum à un acte sexuel soit fixé à 15 ans.
Une conviction intime : nous devrions aligner avec l'âge de la majorité sexuelle à 15 ans ce souci de présomption. #NeRienLaisserPasser pic.twitter.com/7gIboysc4U
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 novembre 2017
Il a aussi demandé « une attention particulière » pour les femmes migrantes, qui « cherchent aussi en fuyant leur pays à fuir l’excision pour elles et leurs petites filles ».
Évoquant la pornographie sur internet, accessible aux enfants, il a déclaré qu’« en 2018, nous devons repenser le cadre de notre régulation des contenus, en particulier les contenus audiovisuels en prenant en compte l’évolution du numérique » en étendant les pouvoirs du CSA au contrôle des contenus vidéos numériques.
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Quelques réactions sur Twitter
On attend toujours votre tweet sur #Haziza
— Sauf-yane (@Sau_fi_an) 25 novembre 2017
#touscoupables
Le président veut créer un délit d'outrage sexiste. Et quid des pensées lubriques et des regards concupiscents ? Il faut combler ce vide juridique !— Elisabeth Lévy (@ELevyCauseur) 25 novembre 2017
L’université de Poitiers se distingue et suit les injonctions du président :
Une sculpture en forme de clitoris à l'université de Poitiers pour revendiquer l'égalité femmes-hommes #AFP pic.twitter.com/YV58Hkjlup
— Agence France-Presse (@afpfr) 25 novembre 2017
Un « remplacement » symbolique, selon le Père Louis :
A #Poitiers
L'ancien collège des jésuites et future cité judiciaire perd sa croix au nom de la #laïcité. (NR 86 7 juillet 2017).
La cité universitaire accueille un clitoris géant au nom de "l'#égalité entre les hommes et les femmes" (NR 86 25 novembre 2017).
Où allons-nous ? pic.twitter.com/DWpqNzQwP1— Père Louis † ن (@ldevilloutreys) 25 novembre 2017