Delirium tremens (suite)
« Il n’y aura pas une "interdiction" de circuler entre 21 heures et 6 heures du matin, il y aura une "limitation" argue le président de la République, qui confirme la mise en place d’attestations de justification de déplacement, sur le modèle de celles mises en place pendant le confinement. Les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros. » (Le Monde)
Huit villes sont touchées par le président qui se prend désormais pour un dictateur, huit villes dans lesquelles les Français ne pourront pas sortir de chez eux de 21 heures à 6 heures du matin, comme si on était en guerre. Il y a bien une guerre, mais c’est celle d’une caste installée aux commandes du pays à la faveur de l’élection truquée par les médias mainstream en 2016-2017, une caste en guerre contre les Français qui ne veulent pas d’une destruction de leur travail, de leurs services publics, de leur retraite et de leur vivre-ensemble. Tout cela, le néolibéralisme le vise, et rien ne peut ni ne doit échapper à ce rouleau compresseur.
Ainsi, pour une épidémie de grippe certes renforcée mais sans plus de morts que pour la grippe saisonnière, le pouvoir exécutif ressort sa dernière carte contre un peuple récalcitrant : le couvre-feu. L’Île-de-France, les métropoles de Lyon, Lille, Rouen, Saint-Étienne, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier et Toulouse sont punies.
Heureusement, le président fait assaut de compassion :
« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020, c’est dur. Donc je ne donnerai jamais de leçons à nos jeunes. Parce que ce sont ceux qui, honnêtement, vivent un sacrifice terrible : les examens annulés, de l’angoisse sur les formations, pour trouver le premier job. »
Le dictateur-président explique donc aux Français ce qu’ils ont le droit de faire, par exemple pour les vacances de la Toussaint :
« On sait que quand on est dans des espaces qui sont ouverts, on peut prendre l’air. On sait que quand on est dans des lieux où on peut sortir, on lutte plus efficacement contre le virus. Donc, demander aux gens de rester dans un appartement et de ne pas aller dans un lieu de vacances serait honnêtement disproportionné, parfois contre-intuitif. »
Heureusement, là encore, le dictateur-président de la démocratie française nous autorise de passer d’une région à l’autre :
« Nous n’avons pas décidé de réduire les déplacements entre les régions. Là aussi, c’est un choix parce que je pense que, comme vous l’avez dit, le choix de ne pas infantiliser, responsabiliser et donc ça veut dire qu’on n’empêche pas les gens de passer d’une région à l’autre. »
Restant au-dessus de la mêlée, le dictateur-président montre son sens des responsabilités :
« Ce que j’espère aussi, et ce que j’attends de chacun d’entre nous, c’est que, comme on l’a fait au moment du confinement, chacun soit conscient des risques et de l’enjeu. »
On est surtout conscients qu’on a affaire à une bande de cinglés qui prennent des décisions à la fois dangereuses et antidémocratiques, alors que la psychose organisée par la triplette médico-médiatico-politique ne repose sur rien de solide.
L’Internaute relaye les annonces du président,
toutes basées sur des postulats faux
Macron prépare sa réélection en asphyxiant les Français
Pour finir, l’annonce la plus grotesque du dictateur-président : « ne pas être plus de 6 à table » dans un cadre privé ! On attend les brigades de vérification de la police macronienne qui vont défoncer les portes à 20 heures, pendant le dîner des 290 000 familles de quatre enfants et plus...
« Nous en avons jusqu’à l’été 2021 au moins avec ce virus », avoue le dictateur-président, qui compte sur une croissance de 4 % annoncée par les économistes l’an prochain, une vague qui devrait lui permettre, selon ses calculs, d’être en bonne place pour sa propre réélection en 2022. Tout ça pour ça, comme dirait Lelouch...