Depuis hier, Jean-Frédéric Poisson subit l’ire des « représentants » de la communauté juive pour avoir eu l’outrecuidance de nommer le Lobby, celui dont la ruse principale, comme chacun sait, est de faire croire qu’il n’existe pas.
Mercredi 19 octobre 2016, Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire à droite, lâchait une petite bombe en expliquant dans Nice Matin :
« La proximité de Mme Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »
Depuis, les médias lui sont tombés sur la tête et, sur injonction du CRIF, qui a qualifié les propos de Jean-Frédéric Poisson d’« insidieusement antisémites » (crime d’arrière-pensée ?), la commission d’organisation de la primaire à droite a ouvert une enquête.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, étonnamment, et contrairement à beaucoup d’autres qui ont tenté l’aventure avant lui, le candidat Poisson ne s’est pas encore entièrement couché devant cet adversaire puissant, et a même commis une quasi-récidive à la radio RCJ, où il était reçu aujourd’hui pour « crever l’abcès » :
« Peut-être qu’à la place de lobby j’aurais du dire groupe de pression, mais pardonnez-moi c’est exactement la même chose ! »
Quasi-récidive seulement, car Poisson aura préalablement rappelé son amour pour Israël, et pris soin de circonscrire la validité de ses propos aux seuls États-Unis. Des contorsions nécessaires pour conserver une carrière.