Deux professeurs du lycée Grandmont de Tours organisent une journée de formation du personnel éducatif à « l’enseignement de la Shoah ».
Il faut trouver les mots justes : telle est l’idée centrale du projet de formation initié par deux professeurs du lycée Grandmont, qui vise à apprendre aux documentalistes, professeurs d’histoire-géographie et professeurs de français comment enseigner la Shoah à leurs élèves.
Éric Landais, l’un des deux enseignants à l’origine de cette initiative, explique : « Au lycée Grandmont, nous organisons des voyages vers les lieux de la Shoah. Et les professeurs doivent être prêts à répondre aux interrogations des élèves. »
Pour aider le corps éducatif, Alban Perrin, coordinateur de la formation au Mémorial de la Shoah, a insisté sur le bannissement de deux termes, impropres selon lui à décrire l’indescriptible. D’abord, « holocauste », qui renvoie à un sacrifice religieux et ne peut donc décrire un projet que les historiens affirment méthodique, planifié, implacable. Second terme à proscrire : celui de « solution finale », justement parce qu’il était employé par les nazis –décidément diaboliques.
Selon lanouvellerepublique.fr, « le proviseur du lycée Grandmont, Gilles Zadem, s’est réjoui de cette journée de formation et, par intérêt personnel, a assisté à une partie des conférences et ateliers ».