Une petite dizaine d’activistes antifascistes a voulu dénoncer à coups de graffitis l’ouverture imminente d’un bar de la mouvance identitaire à Lille. Le problème ? Confondant les numéros, ils s’en sont pris à la façade d’un immeuble voisin.
C’est ce qu’on appelle plus communément un fiasco. Le 15 septembre au soir, le groupe Action Antifasciste NP2C a fièrement revendiqué sur Facebook avoir « visité et redécoré le futur local des identitaires », qui doivent ouvrir un bar controversé baptisé « La Citadelle », au numéro 8 d’une rue de l’est de Lille.
Malheureusement, l’action revendicatrice a immédiatement tourné au vinaigre, les activistes maladroits s’en prenant à la façade du numéro 10 de la rue, où se trouve une agence immobilière qui n’a, elle, aucun lien avec les identitaires.
Contacté par RT France, l’un des locataires de l’immeuble dégradé n’a pu que constater les dégâts. Des graffitis « Antifas » et « pas de fascistes dans nos quartiers », accompagnés de quelques stickers du même acabit, ornaient en effet sa façade en grès, particulièrement « difficile à nettoyer ».
Une plainte sera déposée.
Un reportage de France 3 à l’origine du quiproquo
À l’origine du malentendu, un reportage sur l’ouverture du bar controversé sur la chaîne France 3 régions, avait diffusé des images de la mauvaise adresse, le numéro 10 de la rue, laissant croire qu’il s’agissait de l’emplacement où ouvrirait « La Citadelle ».
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