Le lundi 4 juillet, le tribunal de Montpellier a condamné à deux mois de prison ferme Jules Panetier, militant antifa et rédacteur en chef du Poing (média d’extrême gauche montpelliérain).
Dans la nuit du 22 juin dernier, un policier du service départemental de l’information générale (ex- renseignements généraux), reçoit un appel de Jules Panetier. Celui-ci lui laisse un message pour le moins éloquent sur son répondeur :
« Bientôt, tu es mort ! Je baise ta femme et je viole tes enfants ! »
Des menaces qui valent à Jules Panetier de passer devant le tribunal en comparution immédiate. Devant les juges, il dira qu’il n’est pas l’auteur de ce message et qu’il était ivre au moment des faits. Une défense qui n’a visiblement pas convaincu le tribunal d’autant que durant sa garde à vue, Jules Panetier a reconnu « la gravité des propos » qu’il a tenu. Il est donc condamné à deux mois de prison ferme.
Jules Panetier, militant d’extrême gauche et indicateur de la police
Au cours du procès on apprend que Jules Panetier travaillait avec les renseignements généraux. En effet, très actif au sein du mouvement de contestation de la loi Travail, Jules Panetier était l’indicateur du policier qu’il a menacé de mort.
Des menaces qui ne sont pas surprenantes puisque ce n’est pas la première fois que Jules Panetier tenait des propos de ce genre. Au mois de mai dernier, Lengadoc Info avait déjà consacré un article à ce militant d’extrême gauche. Celui-ci s’était alors publiquement réjoui que seize agents de police soient blessés au cours d’une manifestation à Montpellier.
Agé de 23 ans, Jules Panetiez est un ancien étudiant en sciences politiques à l’université de droit de Montpellier. Evoluant dans la sphère anarcho-syndicaliste, il est également connu pour être un militant « anti-fasciste ». Il est l’un des fondateurs du journal Le Poing, un média qu’il qualifie lui même comme ayant des « affinités avec les thèses socialistes, anarchistes, communistes, républicaines (…) »