En exclusivité pour RT, le ministre russe des Affaires étrangères a évoqué les dossiers chauds de l’actualité. Il a notamment abordé le rôle de Washington en Syrie, la crise nord-coréenne ou le traitement réservé à RT en France et aux États-Unis.
Le 25 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accordé un entretien exclusif à RT. L’occasion pour le chef de la diplomatie de revenir sur plusieurs dossiers ayant marqué l’actualité en 2017.
Les États-Unis entraînent d’anciens terroristes en Syrie ? « Troublant », pour Lavrov :
Évoquant la situation en Syrie, dont la majorité du territoire a été libérée des djihadistes de Daech, le chef de la diplomatie russe a fait part de son inquiétude :
« Les informations affirmant que certaines bases américaines en Syrie ont commencé à entraîner des combattants, y compris d’anciens membres de groupes terroristes, sont évidemment troublantes. »
Il faisait référence à un communiqué publié début décembre par le Centre russe pour la réconciliation en Syrie, accusant, sur la base de témoignages de réfugiés locaux, la coalition menée par Washington de créer une « Nouvelle armée syrienne » avec d’anciens militants de Daesh et du groupe terroriste Front al-Nosra, dans le nord-est de la Syrie.
Abordant plus généralement les interventions militaires américaines, Sergueï Lavrov a encore déclaré :
« Nous sommes préoccupés par les tentatives de détourner à d’autres fins les missions anti-terroristes qui doivent être les mêmes pour tous, coordonnées et sans deux poids deux mesures. »
Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que ces missions ne devraient pas servir à promouvoir d’autres buts, comme par exemple « remplacer les régimes qui déplaisent ».
Liberté de la presse : « J’espère ne pas être sanctionné pour avoir accordé cette interview à votre chaîne »
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Corée du Nord : appel au « dialogue ».
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L’interview complète est ici :
Le Figaro du 26 décembre 2017 annonce que Lavrov et Tillerson, au cours d’un entretien téléphonique, ont convenu qu’il fallait entamer des négociations sur la Corée du Nord.
« Les deux parties partagent l’opinion que le programme de missile nucléaire nord-coréen est contraire aux exigences du Conseil de sécurité de l’ONU », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. « Il a été souligné qu’il était nécessaire de passer d’un langage de sanctions à un processus de négociations dès que possible ».