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Libéralisme, économie politique, rôle de l’État : le débat Chouard/Gave

Les animateurs de TV Libertés reçoivent l’économiste Charles Gave et le professeur Étienne Chouard pour parler d’économie politique, du rôle de l’État et de la souveraineté du peuple.

 

 

Les débats de Chouard, sur E&R :

 






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53 Commentaires

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  • #2212230

    Étienne Chouard à l’aire complètement dégoûté de ces élections qui ont confirmés que les masses de français ont été infantilisés et sont réellement biberonné par les merdias de masses(contrôlés par une poignée de types qui font partis de cette mafia mondiale que Trump tente, du mieux qu’il peut, d’éradiquer aux États-Unis).
    Sinon je suis beaucoup plus d’accord avec Charles Gave surtout lorsque Chouard sort le livre d’un communiste avec comme couverture des blancs fouettant des esclaves africains, j’avoue avoir rigolé, je le trouve très naïf Chouard sur certain sujet mais sinon excellent débat et vivement la suite comme annoncé à la fin !

     

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  • Jean Bricmont, Michel Collon, Olivier Delamarche et maintenant Charles Gave, très bonne direction de la part de Etienne Chouard.
    J’attend quand même un format plus long pour la deuxième rencontre entre les deux hommes car Chouard a toujours la volonté de "tirer quelque chose" des aspects techniques pour nourrir la "Constitution Jaune".
    Bonne prise de contact, en tous cas. Entre Government Sachs et le Magic money tree les choses commencent bien.

     

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  • #2212360

    Bonjour,

    Sur la dualité du droit français :

    - Droit civil (critiquable lorsque la personnalité civile est détachable de la personne physique)

    - Droit administratif : deux écoles : l’école de Bordeaux et l’école de Toulouse.

    Bordeaux ( peu d’intérêt juridique au sens historique, intégration du service public au marché concurrentiel)

    Toulouse ( Doctrine du doyen Maurice Hauriou : État = service public à la française. L’État ne peut agir que dans le cadre juridique du service public, qui impose trois critères :
    L’État agit en tant que personne publique
    L’Etat n’agit que dans un intérêt général
    L’Etat agit au moyen de prérogatives de puissance publique (monopole ou caractère du monopole. Exemple, fixation des prix ou distinction complète entre marché concurrentiel et domaine du service publique.)

    Sur l’élection :

    Gestion du service public (action de l’Etat, droit administratif) et gestion du droit civil (action de la société civile, code civil et plus généralement, droit commun).

    Service public - La démocratie, au sens étymologique, divise un territoire en circonscriptions administratives de base, les dèmes (exemple : les départements, etc.). Cet ensemble de dèmes constitue le démos. Des représentants territoriaux sont élus au sein de chaque dème afin de rationaliser l’exercice du kratos. La mise en œuvre du principe démocratique peut donc s’appliquer assez facilement à la gestion du service public à la française sous réserve d’une évaluation publique des mandats électifs avant l’échéance électorale suivante. Le droit administratif permet en principe à cette "corporation publique" d’assurer le principe de continuité du service public.

    Droit commun - Démocratie au sens moderne, "Lincoln style" : gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Le démos devient le peuple. Or le peuple n’est pas qu’un concept spatial. Il est notamment le reflet de structures familiales et surtout professionnels ou productives. Dès lors, si les représentants élus territoriaux en charge du service public sont réunis à l’assemblée, alors les représentants sectoriels ou "corporatistes" (les ministres, les chefs de corporations) peuvent être constitués en assemblée au Sénat, comme le proposait la charte du travail de 1941 ou le référendum de De Gaule en 1969.

    Suite

     

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  • #2212408

    Suite et fin

    Sur l’égalité devant la liberté :

    L’égalité, en principe, se définie négativement. L’égalité consiste à traiter différemment des personnes dans des situations objectivement différentes. Seul cet angle d’attaque permet de réaliser en réalité une égalité objective devant une règle générale et impersonnelle (une loi) d’individus soumis de manière hétérogène au règles naturelles. En effet, les règles naturelles ont parfois cette fâcheuse tendance à être particulière et personnelle !

    Sur le tirage au sort :

    Aristote souligne effectivement que l’association du tirage au sort et de l’élection dans certaines constitutions permet à l’élection de conserver un caractère républicain. En pratique dans l’histoire (en Grèce, à Venise,et actuellement dans les cours d’assises) le tirage au sort est utilisé pour émettre un jugement moral ou politique sur l’action d’un représentant ou d’un citoyen en disgrâce, objet de poursuites pénales.

    Je n’ai jamais vu d’assemblée constituante tirée au sort, et m’est avis qu’on a pas fait plus révolutionnaire depuis le serment du jeu de paume. Les lois fondamentales d’un peuple semblent toujours se révélées sur des temps longs et leurs codifications juridiques dans un texte constitutionnel est un exercice pour le moins périlleux.

    Néanmoins, l’élaboration par référendum de quelques règles au sommet de la hiérarchie des normes pour encadrer l’exercice de la souveraineté et du pouvoir législatif peut être tout a fait souhaitable dès lors qu’elles sont connus de tous et appliquées avec le respect de l’esprit du texte. De l’esprit des lois, comme disait Montesquieu.

    La désignation de comités de citoyens volontaires tirés au sort semble dès lors être un des moyens constitutionnel les plus pertinents pour évaluer l’action des représentants élus avant l’échéance électorale suivante. Attention, il ne s’agit pas de faire passer les élus en cour d’assise à la fin de leur mandat mais de discuter des moyens alloués et de leur pertinence au regard des résultats obtenus. L’évaluation ainsi effectuée, le corps électoral est plus à même de récompenser politiquement et matériellement un homme de bonne volonté au service de l’intérêt général et plus éclairé pour ne pas réélire un mauvais mandataire.

    En effet, l’élection associée au tirage au sort peut être un moyen de désignation aristocratique des représentants. Alors que l’élection médiatique contemporaine favorise l’oligarchie au bénéfice du financeur de campagne, de projet.

     

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  • #2212803

    Esclavagisme, communisme, plutocratie, abus de pouvoir, allez les gars, on veut des noms...mais on les aura pas ... Chouard est fonctionnaire et Gave est financier ... c’est un debat interessant mais on ronronne autour des vrais causes du probleme

     

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    • #2213034

      Ces noms en question ne sont pas l’apha et l’oméga du système. Donner les noms n’a que peu d’intérêts dans ce genre de débat. Si une pensée typiquement juive avait eu une influence sur les systèmes politiques français depuis Clovis, il serait pertinent de l’évoquer. Cela reviendrait à dire que la civilisation judéo-chrétienne existe bel et bien, qu’elle est une réalité historique alors qu’elle n’est qu’une construction récente issu de la théologie allemande du XIX siècle et reprise par qui nous savons depuis les années soixante en France. Ceci afin d’évacuer l’helléno-christianisme, véritable fond baptismal de la civilisation européenne. Saint-Louis ou Phillipe le Bel n’était pas des chefs d’état judéo-chrétien, pas plus que Napoléon III. L’histoire de France ce n’est pas l’histoire de la révolution bolchévique.

       
  • #2213021

    Au fond je crois que Chouard est un peu bête. Gentil mais bête. Gave lui est très supérieur intellectuellement. Sa culture est plus classique et plus solide. Chouard reste un idéaliste gauchiste à l’ancienne.

     

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    • - Qu’est-ce qu’on peut faire contre les banksters Goldman Sachs, JP Morgan,… ?
      « Faire des ateliers constituantes pour apprendre à rédiger »

      « …de la peinture patate et des objets de déco en macramé. »

      C’est vrai que j’ai un peu de mal là.

       
  • 1/2

    Sur ce que dit Charles Gave vers la fin à propos de la monnaie je ne suis pas d’accord. Il dit par exemple que la consultation à 24e chez le médecin c’est l’Etat qui la fixe mais que cette valeur n’est pas une valeur marchande... Alors que bien sur que si. Il dit même que 50% de la richesse de l’Etat n’a pas de prix de marché. Mais cette phrase il me semble ne veut pas dire grand chose. Il distingue prix et coût alors que les deux sont intimement liés. Les 24e du médecin c’est un coût qui réduit le budget (marchand) du patient et constitue la valeur marchande dont va pouvoir bénéficier le médecin par la suite. Considérons qu’une personne en France à besoin de 50e de denrée alimentaire par semaine pour vivre convenablement, alors une consultation chez le médecin représente une demi semaine de marchandise alimentaire en plus pour le médecin et en moins pour le patient. Même si l’Etat n’a pas basé ce prix de consultation sur ce rapport au caddie ça reste concrètement cela sa valeur. Charles Gave était d’accord plus tôt pour dire qu’il fallait arrêter avec le scientisme des institutions européennes, et bien au delà du scientisme des réglages économiques de l’Etat, très concrètement, une consultation chez le médecin c’est une demi semaine de course pour une personne.

    L’important et ce pour quoi je fais cette remarque, c’est parce que Charles Gave semble dubitatif à l’idée de création monétaire par l’Etat et ce pour des raisons floues comme décrit ci dessus. Pourtant le problème est très simple. On nous bassine avec l’idée que les rouages économiques sont d’une complexité sans nom alors qu’en fait c’est très très simple. La richesse d’un pays c’est les ressources (minéraux, vitamines, etc...) dans un corps, la monnaie c’est le sang qui circule dans ce corps. Si les ressources nécessaires sont présentent et que le sang circule bien alors le corps est en bonne santé. C’est juste ça l’économie. La croissance, l’inflation et autre terme économique ne sont que des mensonges inutiles qui n’ont de signification que dans un seul contexte : le capitalisme, aussi nommé le marché de la dette. Dans ce paradigme la richesse d’une personne n’est pas évaluée par ses envies, ses besoins, son bonheur... mais par sa quantité de ressources par rapport à l’autre. Autrement dit aujourd’hui quand on gagne de l’argent, au travail par exemple, on gagne pas une somme qui nous a été versée en considérant nos besoins, nos envies , nos passions, notre bonheur... non.

     

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  • 2/2

    C’est en réalité une rétribution compensatoire contre l’extorsion que nous avons subit. En effet le salaire qui nous est attribué représente une fraction du revenu que nous avons réellement engrangé pour l’entreprise, sinon la boîte ferait faillite. La boîte, elle, fournie un service ou une marchandise vendue plus que ce qu’elle ne vaut vraiment, sinon elle ferait faillite aussi. C’est à dire qu’il n’y a que l’échange entre ami qui ne soit pas de l’arnaque (ou le prix d’ami). Si on remonte plus loin encore on en vient à la provenance même de l’argent, puisque c’est cela le dénominateur commun de toutes les marchandises. L’argent aujourd’hui provient de banque privée. Cela veut dire que la valeur innée inscrite dans les gênes des billets de banque de vos portemonnaies n’est pas la valeur de votre bonheur, de vos besoins, de votre entretien qui vous est dû en tant qu’individu de notre nation... non. La valeur inscrite dans un billet de banque c’est qu’elle doit revenir dans la poche du banquier. C’est comme si je vous donnais une banane pour que vous la mangiez dans le seul but de vous donner assez d’énergie pour que vous alliez m’en chercher deux ensuite. Et oui ! Parce qu’il faut en plus lui verser un intérêt ! Ce qu’il y a donc d’inscrit dans les gênes de tous les billets de banque aujourd’hui, c’est la dette. C’est à dire l’extorsion. Si je vous donne une banane pour qu’avec l’énergie qu’elle vous donnera vous devez m’en rapporter deux, imaginons que vous êtes malin, alors au lieu d’en chercher deux vous allez en chercher une, trouver une autre bonne pomme à qui donner la banane pour que lui aille à votre place en chercher deux que vous pourrez rendre à la banque. En fait ce mécanisme de dette à la base dénature tous les échanges à venir. Bref si je veux en dire plus j’écrirais un bouquin :)
    Merci de m’avoir lu, si j’ai fait cet effort c’est parce qu’il faut absolument se transmettre le mot sur la nature réelle de l’économie d’asservissement dans laquelle nous vivons. Ou même le répéter pour ne pas l’oublier et perfectionner notre connaissance à son sujet, puisque ici nous sommes normalement entre initié. Ce n’est qu’alors que les solutions pourront émerger.
    Bonne journée/soirée

     

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    • #2213358

      Bonjour,

      M’est avis que les protagonistes du débats connaissent les travaux de Bernard Friot. Or pour ce dernier, l’histoire remonte à 1945.

      Même en connaissant un peu d’histoire anglaise, cela ouvre peu de perspectives.

      Surtout à l’heure de la monnaie peer-to-peer et des petits fours électriques à bijoutier (environ 500 euros) qui vous permettent de frapper toutes les monnaies que vous voulez pour peu que vous connaissiez un graveur pour le poinçon.

      Ces méthodes alternatives sont à déconseillées aux individus ne bénéficiant pas de protection directe de l’armée, à bon entendeur.

       
  • Chouard est un très très grand visionnaire, son système de pensée est implacable, il écrase tout sur son passage. Bravo à ER de le relayer.

     

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  • #2219728

    Ça change de la chambre à écho de Interdit D’Interdire. J’aime bien cette "Disputation" et se terme, c’est beaucoup moins langue de bois qu’un débat.

    Le RIC est une perte de temps flagrante ! ce qu’il nous faut c’est un pouvoir fort et nationaliste qui appliquera toutes ses mesures. On en revient toujours au même point, pour fabriquer sa monnaie il faut sortir de l’euro, et pour sortir de l’euro, il faut sortir de l’Union Européenne. Temps que la monnaie ne sera pas adossée sur le cour de l’or et de l’argent, elle continuera à créer des dettes.

     

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