Ainsi l’Union européenne, dans la longue tradition de trahison des peuples qui la composent, ouvre-t-elle ses portes à une invasion de centaines de milliers de chômeurs, parmi lesquels de nombreux escrocs sortis de la grande école de l’UCK (mafia albanaise) et autres terroristes qui font le sale boulot pour l’Empire.
Car le Kosovo est un État fantoche, créé par l’Empire pour détruire la ceinture balkanique pro-russe et pour affaiblir l’Europe sur ses marges. 27 ans après les guerres yougoslaves (1991-2001), les Européens de l’ouest vont sentir leur douleur d’avoir défendu militairement cette engeance. Mais ce sont encore une fois les peuples qui vont morfler, pas leurs dirigeants, qui jouent depuis trop longtemps avec le feu antinational.
Le 18 juillet au soir, le commissaire européen aux Migrations Dimitris Avramopoulos a annoncé que Pristina avait satisfait à toutes les exigences requises pour la levée des visas, depuis longtemps promise par l’UE. Pour le Kosovo d’aujourd’hui, la libéralisation du régime des visas est « très dangereuse », a indiqué un politologue kosovar à Sputnik.
La suppression de l’obligation de visa pour les ressortissants du Kosovo souhaitant se rendre dans les pays de l’Union européenne risque de diminuer de moitié la population de la république autoproclamée, a déclaré à Sputnik le politologue kosovar Nexhmedin Spahiu.
« Si demain, les habitants du Kosovo peuvent partir sans visa en Europe, plus d’un million de personnes le feront, à mon avis. Les institutions européennes devraient réfléchir à une telle perspective afin de ne pas admettre qu’une catastrophe éclate au Kosovo après la levée des visas [pour l’espace Schengen, NDLR] », a expliqué l’interlocuteur de l’agence.
Selon le dernier recensement de la population datant de 2011, 1.739.825 personnes, dont 1.616.869 Albanais, habitaient au Kosovo où, d’après les données publiées il y a deux ans par l’Agence kosovare des statistiques, le chômage parmi la population active de moins 64 ans s’élève à 64,8%.
Aussi, M.Spahiu estime-t-il qu’on ne devrait soulever la question de libéralisation des visas qu’après que les habitants du Kosovo puissent espérer un avenir meilleur.
« La misère règne au Kosovo. C’est un fait. Les gens ne meurent évidemment pas de faim […], mais à part du pain et une paire de chaussures, ils ont besoin d’un espoir. C’est justement pourquoi les gens en partent […] pour ne jamais y revenir », a poursuivi le politologue.
Et d’ajouter qu’il ne doutait pas un seul instant que les jeunes Kosovars n’attendaient que la levée des visas pour partir.
« Il se peut que pour l’Union européenne avec ses 500 millions d’habitants, un ou deux millions de personnes de plus, venants du Kosovo, ne posent pas de problème, mais pour le Kosovo, ce serait une perte très sensible », a résumé l’interlocuteur de Sputnik.
La Commission européenne a bien recommandé aux États membres de l’UE d’accorder une exemption de visas aux ressortissants du Kosovo, pays non reconnu par cinq États de l’organisation supranationale, et Dimitris Avramopoulos, commissaire chargé des migrations, a invité le Parlement européen et le Conseil de l’UE à adopter rapidement cette proposition visant à lever l’obligation de visa pour les Kosovars.
La province autonome serbe du Kosovo-Métochie a unilatéralement proclamé son indépendance en février 2008. En 2010, la Cour internationale de Justice (CIJ) a reconnu l’indépendance de la région. À l’heure actuelle, la République du Kosovo est reconnue, selon Belgrade, par 104 pays, alors que plus de 60 États, dont la Russie, la Chine, l’Inde, Israël, la Grèce ou l’Espagne, contestent son indépendance.