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Les utilisateurs actifs de réseaux sociaux plus sujets à la dépression ?

Dématérialisation, narcissisme et marché du désir

Les réseaux sociaux ont une incidence sur la santé mentale des utilisateurs, selon une étude menée par des universitaires américaines. Une forte utilisation de ces sites a un lien avec un risque de dépression.

Votre façon de vous comporter quotidiennement sur les réseaux sociaux pourrait en dire long sur votre santé mentale. C’est ce que suggère une étude conduite en 2014 aux États-Unis par des universitaires de l’école de médecine rattachée la faculté de Pittsburgh, et dont les conclusions viennent d’être publiées cette semaine sur le site web de l’université.

L’étude établit qu’un lien peut être remarqué entre une forte présence sur les réseaux sociaux et le mal-être qui peut s’abattre sur une personne. « Les participants [à cette étude] qui ont déclaré vérifier le plus souvent l’actualité de leurs réseaux sociaux au cours de la semaine avaient 2,7 fois plus de risques d’être sujet à la dépression », font remarquer les chercheurs.

« De même, par rapport à leurs pairs qui ont passé moins de temps sur les réseaux sociaux, les sujets qui ont occupé la quasi-totalité de leur temps sur ces espaces au cours de la journée avaient 1,7 fois plus de risques d’être sujet à la dépression », par rapport à ceux qui avaient une approche plus mesurée des sites communautaires, poursuivent les auteurs de l’étude.

Pour établir cette corrélation, les chercheurs ont bénéficié d’un échantillon composé de 1 787 personnes âgées de 19 à 32 ans. Tous n’avaient pas le même niveau d’engagement sur les réseaux sociaux. Étaient pris en compte les principaux représentants du genre, à savoir Facebook, YouTube, Twitter, Google+, Instagram, Snapchat, Reddit, Tumblr, Pinterest, Vine et LinkedIn.

Lire la suite de l’article sur numerama.com

Voir aussi, sur E&R :

Le meilleur réseau social est encore la rue !
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Sur la disparition progressive de toute humanité,
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24 Commentaires

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  • Et en regardant la télé ?

     

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  • #1433868

    Alors comme ça, la "fréquentation" des réseaux sociaux pourrait être à l’origine de troubles mentaux ? Oui, pourquoi pas.. Mais selon moi, à l’inverse, c’est bien notre société anxyogène, "malade", dépressive qui nous jette dans les bras des réseaux sociaux, lesquels me semblent être une réponse, certes temporaire et illusoire (mais pourquoi pas salvatrice pour certains) à l’ennui, au vide et à la solitude. Pour être honnête, j’ai également ressenti parfois l’effet addictif de FB, YT et Cie (pas fière !)

     

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  • #1433874

    je suis moi même utilisatrice de Facebook. Mis à part quelques personnes qui font partie de mes proches amis ou parents, un bon nombre de mes liens sont des gens qui cherchent à faire passer des infos ou des idées. Pour ma part, j’ai choisi des gens d’horizons politiques assez divers pourvu qu’ils m’apportent des informations intéressantes, à moi ensuite de me faire ma propre idée. Je pense néanmoins qu’il faut garder énormément de recul face au déluge d’informations souvent inquiétantes et les réactions parfois violentes de certaines personnes par rapport à mes commentaires. Il faut donc avoir une certaine dose de maturité et de confiance en soi pour peser le pour contre, se faire sa propre opinion et surtout garder en mémoire que les réseaux sociaux ne sont pas là pour apporter un soutien moral.

    Il faut aussi se garder de rester trop longtemps sur internet sans quoi en effet, la vie virtuelle prend le pas sur la vie réelle, ne pas se couper du monde et surtout prendre l’air, voir des vrais gens et la nature. Bien sûr lire des livres... Bien géré, la fréquentation des réseaux sociaux peut être positif si on veut se tenir au courant de la marche du monde. Je me sens bien plus informée depuis que j’ai internet qu’avant et depuis 2009 que je possède un ordinateur, mon opinion sur bien des choses a radicalement changé depuis lors.

     

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  • C’est normal, les gens ont tendance a montrer ce qu’il se passe de bien dans leur vie et a ne pas mettre le reste.
    Or les gens pensent que du coup, tout le monde a une meilleure vie qu’eux. Du coup c’est de la jalousie constante, et des gens qui pensent mutuellement "ma vie elle craint, la leur est tellement mieux" alors que c’est loin d’être vrai.

    Moi je vais que sur twitter personnellement, et je le fais que pour troller.

     

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  • #1433945

    Bah, pour ma part, Facebook, cela me permet de ne pas avoir besoin d’aller chercher les infos à droite et à gauche.

    Que ce soit pour la musique, les infos, le sport, etc.

    Et c’est très pratique pour reconnecter les gens.

    Quand je partage des vidéos ou des articles de ER ou d’autres sources fiables concernant le fonctionnement du monde, quasiment personne "n’aime" ou ne commente - sûrement à cause des "qu’en-dira-t-on" si jamais d’autres personnes un peu moins éclairés de leur entourage tombent sur la conversation - , mais, quand je discute avec eux lorsque l’on se voit, ils pensent généralement à peu près comme moi, et ne sont pas si naïfs qu’on pourrait le supposer.

    Ils me remercient souvent de publier tout ça, car ils n’iraient pas forcément chercher les infos tout seul.

    Ça fait bien plaisir.

     

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  • Déjà ce besoin compulsif d’aller sur les réseaux dits "sociaux" tous les jours est assez inquiétant selon moi ... Après chacun fait ce qu’il veut mais c’est dans l’air du temps, les gens s’emmerdent, préfèrent surement voir ce qui se passe "chez le voisin" que sous son propre toit je sais pas ...
    C’est une forme de fuite en avant, puisque 2 courants de pensée opposés s’entrechoquent.

    Le premier, celui d’être constamment occupés de part son travail de la semaine, au surmenage et à la "compétition" et la recherche constante de l’efficacité imposée (la carotte qui fait avancer l’âne), qui fait que les gens n’arrivent plus à se détendre et à être apaisés puisque pour beaucoup constamment sous pression et fatigués. (c’est pas de leur faute)

    Le second, lié au premier et en particularité à cette forme de compétition à vouloir être le mieux perçu (pas le meilleur), crée cet appel frénétique et obsessionnel à vouloir se connecter pour voir comment ça se passe chez les autres pour rester dans la "course", comment on se situe par rapport aux autres ... complétement sur-multiplié par la société de consommation qui fait que je suis perçu selon ce que je possède, etc ...

    Cet outil a été mis en place rien que pour ça par nos maîtres mondialistes.
    Sous couvert comme toujours de pleins de promesses qui se tiennent bien entendues (ils sont pas si cons et ça explique le succès), mais en apparence seulement.
    La notion d’"amis" y est totalement dévoyée selon moi et ce voyeurisme m’est insupportable (je parle à titre personnel), surement pour nous faire accepter la perte de notre vie privée d’ici peu parce qu’on y va tout droit.

    Mais surtout, et ce que je trouve assez génial mais o combien diabolique et c’est le but de mon intervention, c’est que ces réseaux censés rapprochés les gens les éloignent et les isolent comme jamais.
    Les gens n’ont jamais consommés autant d’anti-dépresseur (Championne du monde la France je crois) et ne se sont jamais sentis autant seuls et isolés qu’actuellement c’est vraiment paradoxal. Il y a un profond mal être dans nos sociétés.

    Donc ces réseaux n’ont rien de sociaux mais parfaits pour du flicage de masse consenti et créer de la division.
    C’est assez incroyable.

    P.S : il y a aussi des choses intéressantes sur ces réseaux sociaux qui font que les gens s’y jettent en masse mais quelque chose me dérange dans tout ça.

     

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  • #1434155

    Personnellement, je n’ai été que sur copains d’avant. Le site où on retrouve des anciens de l’école. J’ai connecté certaines personnes reconnus, pfff ! Même pas de reponses ! Je me suis demandé pourquoi ils s’inscrivaient ! Il y a même un questionnaire où on vous demande comment vous trouvez votre vie. Par exemple : mieux que je l’aurais imaginé. Des anciens cochent cette case. Je vous dis pas les boules des anciens qui sont chomeurs, pas épanouis ! Bref, j’ai pas de portables, pas de réseaux.

     

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  • Gerard John Schaefer : "Je pense que ces "réseaux sociaux" renforcent les forts, et affaiblissent les faibles." Effectivement, comme tout ce qui est libéral en fait. Actuellement "faible" à cause d’une maladie, je peux vous dire que voir ses amis et connaissances s’épanouir, croquer la vie à pleines dents et voyager aux 4 coins du monde alors qu’on est coincé entre sa "ville pourrie" et les hôpitaux, c’est difficile à supporter. En plus, avoir un compte qui laisse transparaître une vie pourrie nous grille auprès de la plupart des filles, impossible de mentir dans ces conditions.

     

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    • #1434578
      Le Avril 2016 à 22:55 par Camelot du Christ-Roi...
      Les utilisateurs actifs de réseaux sociaux plus sujets à la dépression (...)

      @Ulfberht
      Bientôt l’abonnement Face-bouc, Instagram, Truiter , offert avec une boite de Lexomil, Transen 50 ou Clopixol et Lepticur effet retard....
      Pour les effets secondaires des réseaux-socialos comme les troubles bipolaires du MMS , le syndrome de Gilles de la Tourette du SMS ou Trouble Obsessionnel CON-pulsif TOC du smartphone....




      Débile vraiment de surfer sur ce genre de merdias-immédiat si on a pas les épaules !
      Un jour on m’a dit tu as vu ce qui est dit sur toi sur un réseaux ?
      J’ai répondu non !
      Discussion close (je n’ai jamais su et je m’en moque, et même si c’est une histoire de petit zizi ma femme m’a l’air plutôt heureuse....)
      Pauvre société du spectacle....(Guy Debord)
      @Ulfberht
      De tout cœur avec toi, que NS Jésus Christ-Roi te protège et que le doux Cœur Immaculé de Marie, t’apaise et te réconforte...
      Avec toutes mes prières, @Ulfberht....
      Pour que vive la France vive le Roi....et la Sainte Église Catholique Romaine...†

       
    • #1434914
      Le Avril 2016 à 14:29 par Palm Beach Post : "Cult !"
      Les utilisateurs actifs de réseaux sociaux plus sujets à la dépression (...)

      Puisses-tu te rétablir promptement, Mansur !

      En gardant à l’esprit qu’un outil ne saurait constituer une fin en soi.
      Et qu’ensuite, reste à déterminer son utilisation...

       
  • A la base FB, fut un réseau de geek pour noter les nanas du campus ... sain ?

     

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  • A la base, je suis de type facilement dependant, addict, donc quelque part depressif.
    La Nature, le sport, des projets ou trouver des solutions à mes problèmes, m apportent un bien être durable. Ma vie devient belle.
    Par contre.
    En abusant des écrans (portable, pc, films) je vais moins bien.
    Mon cerveau est fatigué, plein de sollicitations virtuelles (reseaux sociaux) me tiennent éveillé tard, me font interagir régulièrement, et au final je sens mon esprit moins léger.
    L’impression que j’ai, forcément subjective, c’est que mon cerveau est affaibli par toutes ces ondes.
    Sans oublier que tout celà est chronophage. Ca prend du temps.
    Pour l instant je continue, car j’aime certains apports des réseaux sociaux. Mais j’ai hâte de mettre le frein d’une façon ou une autre.

     

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