Les nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie sont entrées en vigueur ce matin, elles comprennent quatre volets :
Fin de la coopération dans le domaine pétrolier
Les technologies de pointe utilisées pour l’exploration et la production de pétrole en eaux profondes, notamment en Arctique et du schiste bitumineux en Russie ne seront plus fournies.
Arrêt des exportations de technologie militaire
La vente de matériels et technologie de l’armement en provenance de l’Union européenne à destination de la Russie est prohibée. Sont concernées neuf sociétés russes dont JSC Kalachnikov.
Accès aux capitaux restreints
Particuliers et entreprises de l’UE ne peuvent plus accorder de prêts aux cinq grandes banques publiques russes (Sberbank, VTB BAnk, Gazprombank, Vnesheconombank et Rosselhozbank) ainsi qu’à trois groupes du secteur de la défense dont le fabricant d’hélicoptères Uralvagonzavod, le constructeur de chars OPK Oboronprom et United Aircraft Corporation qui chapeaute plusieurs sociétés dont les producteurs des avions Mig et Soukhoï, et à trois compagnies pétrolières : Rosneft, Transneft et la branche pétrolière de Gazprom, Gazprom Neft.
Une liste noire de personnalités
24 nouvelles personnes figurent sur la liste des indésirables sur le territoire de l’UE, leurs avoirs sont également gelés. Il s’agit de dirigeants criméens ou du Donbass et de membres de la Douma et de proches de Vladimir Poutine.
Enfin Bruxelles a fait savoir que l’ensemble des sanctions pourraient être amendées, suspendues voire abrogées d’ici fin septembre si le cessez-le-feu entre séparatistes et troupes de Kiev se poursuit et si le plan de paix est appliqué. De son côté, Moscou prépare sa ripostes aux mesures de rétorsions de Bruxelles.