Lors d’une réunion consacrée au tourisme, le premier ministre russe Dmitri Medvedev a fait un constant accablant pour l’Europe : près d’un tiers des touristes russes ont renoncé à la destination Europe en raison de la crise ukrainienne et de ses conséquences sur l’économie russe :
« La chute (...) a atteint 30 % à la suite de la détérioration de nos relations internationales. C’est une mauvaise nouvelle parce que ce sont nos concitoyens qui en payent le prix, mais aussi l’économie des pays qui accueillent des touristes. »
Les citoyens de la Fédération qui ont choisi malgré tout l’Europe se sont tournés vers les pays du sud comme l’Italie, l’Espagne ou la Bulgarie au détriment de l’Europe du Nord et centrale.
M. Medvedev a ajouté que « neuf voyagistes ont fermé leurs portes depuis deux mois et 23 000 touristes bloqués à l’étranger ont dû être rapatriés grâce à un fonds spécial, sans compter ceux qui sont revenus par leurs propres moyens. La situation sur le marché des services touristiques n’est pas simple, c’est évident, mais il ne serait pas correct ni juste de parler d’une crise de grande ampleur ».
Les secousses économiques (sanctions financières, baisse du rouble et incertitude face à la situation en Ukraine) ont poussé de nombreux russes à ne consacrer de budget aux voyages cette année. 40 millions d’entre eux partent à l’étranger chaque année (ndlr : sur près de 144 millions d’habitants).
La France a été touchée par la baisse de fréquentations des touristes étrangers et tout particulièrement par la clientèle russe : - 21,7 % dans les hôtels parisiens pour juin 2014 comparé à juin 2013.