Trop violent ? Trop raciste ? Trop extrême ? Trop fasciste ? Aimant à ennuis ? Toujours est-il que les éditions Ring ont expliqué avec quelques entortillements qu’ils écartaient provisoirement le dessinateur Marsault de leur prestigieuse écurie puisqu’ils éditent les puissants auteurs Zineb El Rhazoui et Pierre-André Taguieff.
En cause, la violence dont les gauchistes – des « féministes antifascistes » autoproclamés – ont fait preuve vis-à-vis de leur maison, sous prétexte que leur poulain était trop « sulfureux ». Il est vrai que Marsault dessine beaucoup de fragiles qui reçoivent force coups de poing dans la figure, c’est d’ailleurs un peu ça à chaque page, avec de temps en temps un Adolf qui terrorise tout le monde. On sent que le dessinateur se venge de la domination culturelle des gauchistes, il est vrai plutôt insupportable.
Voici le communiqué en question, qui soutient que Marsault n’est ni « raciste » ni « homophobe » :
Dans la nuit de jeudi à vendredi, pour la deuxième fois en deux ans, les locaux de notre maison d’édition, situés dans le 5è arrondissement de Paris ont été vandalisés. Des brutes s’auto-déclarant « féministes antifascistes » ont cru légitime de souiller les murs qui abritent les 73 auteurs de notre catalogue, parmi lesquels Zineb El Rhazoui, Pierre-André Taguieff, Frédéric Ploquin, Norman Mailer, Laurent Obertone, Ghislain Gilberti et tant d’autres...
Leur but avoué : faire taire définitivement notre artiste le plus « sulfureux », l’auteur de bandes dessinées Marsault, après la publication de messages polémiques sur sa page Facebook personnelle. Depuis octobre 2016, Ring a publié Marsault sans la moindre censure, malgré de vifs débats avant chaque impression : c’était l’engagement de départ de notre maison avec Marsault. Lorsqu’il est devenu cible de harcèlement, puis d’un lynchage en règle sur les réseaux sociaux, nous l’avons soutenu. Parce que c’est une tradition de l’édition française. Parce que Marsault dessine. Parce que ses dessins, pour choquants et provocateurs qu’ils puissent paraître, n’ont pas vocation à légitimer quelque courant raciste ou homophobe que ce soit. Ils sont des caricatures dont le trait, volontairement grotesque et outrancier, ne laisse planer aucun doute quant à la nature fictionnelle et humoristique de ses œuvres.
Marsault est un auteur d’humour noir. Parfois très noir. C’est ce qui a plu à Ring, à Hara-Kiri ou à Charlie Hebdo avec d’autres auteurs en d’autres temps, et Ring épaulera toujours l’audace et la créativité, mais n’a jamais publié et ne publiera jamais d’œuvre allant à l’encontre de la loi. Parce que nous sommes une maison plurielle, parce que nous assumons l’ensemble de nos choix éditoriaux, nous avons soutenu Marsault chaque fois qu’une signature d’ouvrage était annulée, après d’ignobles menaces contre l’intégrité physique des libraires souhaitant l’accueillir.
Mais aujourd’hui, ce ne sont plus ses œuvres qui sont visées. Courant août, Marsault publiait une série de posts provocateurs sur sa page Facebook que les éditions Ring ne cautionnent en aucun cas, et cela, sans la moindre ambiguïté. Ceci étant clarifié, nous tenons à rappeler aux lecteurs, aux acteurs du monde du livre et aux médias qu’une maison d’édition ne saurait être tenue pour responsable des propos privés de ses auteurs, notamment de leurs posts Facebook sur leur page personnelle, ni de leurs interventions extérieures. Marsault est un dessinateur connu pour la satire violente de ses textes et le caractère provocateur de ses dessins. Il a, depuis, affirmé avoir agi par pure provocation envers « ses ennemis, les Jean Moulin des beaux quartiers », dont il subit le harcèlement depuis quatre ans et qu’il moque régulièrement dans ses dessins.
Lire le communiqué entier sur Facebook
Voici les posts de Marsault qui sont probablement à l’origine de son excommunication de la maison nationale-sioniste :