La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a décidé vendredi de maintenir la suspension des athlètes russes, qui ne pourront donc pas participer aux jeux Olympiques de Rio.
La Fédération russe étant suspendue depuis novembre 2015 à la suite du rapport de la commission d’enquête indépendante de l’Agence mondiale antidopage (AMA), les Isinbayeva, Chicherova et autres Shubenkov ne devraient pas être à Rio, sauf sous certaines conditions possibles imposées par l’IAAF pour les « athlètes propres ». À Moscou, on prend acte de cette décision qui était attendue mais on affirme que « la Russie réagira ».
Cela ressemble à un retour en arrière. Depuis le boycott des Jeux de Moscou par les États-Unis, puis le boycott des Jeux de Los Angeles par l’URSS, les JO n’avaient pas connu une absence aussi importante. Deuxième nation en athlétisme en 2012 à Londres derrière les USA avec 14 médailles dont 6 en or, la Russie ne sera pas présente sur la piste olympique de Rio cet été.
Dans l’œil du cyclone depuis juillet 2015
Depuis l’explosion des scandales de dopage dans ce pays l’été dernier, ce qui avait amené le pouvoir sportif russe à ne pas emmener aux Mondiaux de Pékin 2015 les athlètes soupçonnés de dopage, particulièrement sur les courses de fond (la Russie a fini 9e nation mondiale avec 4 médailles dont deux en or), le pouvoir russe est dans la panade. À la suite du rapport de la commission d’enquête indépendante de l’AMA, l’IAAF avait suivi ses recommandations en suspendant tous les athlètes russes de toutes compétitions. Et l’IAAF comme l’AMA avaient exigé que d’énormes réformes modifiant considérablement le paysage sportif russe, de l’encadrement des athlètes à la mise à l’écart de certains d’entre eux, sans oublier le renouvellement complet des responsables de la lutte antidopage, le tout sur fond de corruption.
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Revoir l’analyse d’Alain Soral sur la suspension des athlètes russes (extrait de l’émission Soral répond ! du 22 novembre 2015) :