Alors que se tenait une cérémonie pour rendre hommage au couple de policiers assassinés lundi 13 juin par un djihadiste dans la banlieue parisienne, un policier a refusé de serrer la main du président et du Premier ministre. La toile s’enflamme.
Dès le début de l’hommage, la tension était palpable. Exténués par des mois de services difficiles semés d’attentats, manifestations qui dégénèrent et maintenant l’Euro, certains membres des forces de l’ordre en veulent beaucoup à l’exécutif. Un de ces policiers, qui était porté par ses béquilles, a refusé de serrer la main de François Hollande ainsi que celle de Manuel Valls. Si le locataire de l’Elysée a préféré continuer sa route, le Premier ministre l’a visiblement mal pris. Il s’est positionné, droit devant le policier, très proche de lui et lui a demandé des explications.
Pas la première fois
Impossible, pour le moment, de savoir précisément ce qu’ils se sont dits. Un journaliste de TF1 est toutefois parvenu à retrouver le policier une fois l’hommage terminé. Il est en poste à Mantes-la-Jolie dans le même commissariat que la policière assassinée lundi. Hors caméra, il a expliqué avoir voulu signifier son ras-le-bol du manque de moyen dans la police. Selon lui, il « y a trop de problèmes dans la police » et ses collègues voudraient « des actes ».
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Les corps constitués s’expriment
De juin à août 2014, la section E&R Rhône-Alpes a réalisé une série de quatre entretiens avec des membres des forces de l’ordre. Ceux-ci ont exprimé leur malaise par rapport aux missions qui leur sont confiées, leur incompréhension par rapport aux consignes de la haute hiérarchie mais aussi leur inquiétude concernant leur sécurité. Nous vous proposons de les revoir aujourd’hui en intégralité.
Partie 1 :
Partie 2 :
Partie 3 :
Partie 4 :