Je pense que l’ami Mike intellectualise trop les fondements du souverainisme québécois actuel.
Le souverainisme québecois a fleuri sous la gouverne d’une frange de la bourgeoisie ayant conservé une sensibilité pour le peuple dont elle s’était émancipé (notre noblesse "d’icitte", qui a sû émerger après que celle du 18e siècle soit retournée en France), et il s’est fané en étant dirigé par leurs enfants gâtés, qui au lieu de construire sur les acquis des années 1960-1984 (les 30 glorieuses du Québec), se sont comportés comme des peureux préférant vivre sur l’héritage politique de leur prédécesseurs, en occupant des petites places de politiciens bien planqué, en attendant une retraite bien payée. Pour ça ils ont fait tout ce qu’il fallait pour survivre politiquement, ce qui se résumait à parler un petit peu de souveraineté, sans se faire traiter trop souvent de nazi dans la Gazette et le Suburban.
Lazure, Laurin, Bédard, Parizeau, Lévesque, Chevrette, Gendron, Garon, et même Payette (la grosse féministe vômie par les féministe actuelle, mais dont l’héritage législatif profite encore énormément au porte-feuille des québécois), ainsi que Béland (dans le monde des affaires) n’ont pas eu une descendance politique a leur image. Leur descendance personnelle a produit beaucoup de riches professionnels, ainsi que des rentiers et quelques bons à rien, mais les dynasties politiques qui travsersent les génération c’est plutôt du côté de l’establishment libéral qu’on les retrouve.
Le souverainisme québecois ressemble à une entreprise familiale classique chez les catholiques : le grand père a eu de la vision et a travaillé dur pour bâtir une entreprise, mais n’a jamais vécu richement, son le fils a ensuite pu mener une vie de luxe malgré de mauvaises décisions d’affaires, et le petits fils pourrait peut-être vivre décement en complétant son revenu grâce à un petit emploi salarié mal payé, en finissant de dilapider ce qu’il reste de la fortune familiale.
Deux personnes ont de la gueule, dans le paysage politique du Québec actuel : Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ (mais il lui faudrait davantage de couilles), et Mario Dumont, qui maleureusement panse ses plaies politiques depuis plus de 20 ans, en faisant du journalisme (un autre qui aurait pu faire de grandes choses, avec davantage de couilles).