Un membre des Daltons à Lyon a été condamné à 8 mois de prison avec sursis, suite à un rodéo diffusé en live sur Instagram.
Dans ce live, les membres du groupe se réjouissent d’être intouchables.
— OSS117 (@MikeDelta59) November 4, 2021
« Ça s'arrêtera que le jour où on aura décidé d'arrêter »
Maintenant ils proposent "une trêve" avec des conditions
On vous propose une place au chaud en prison #Daltons #Racailles #Lyon #OnEnPeutPlus #Police #Justice pic.twitter.com/hRpxVgxDRy
— Touche Pas à Mon Flic (@TPMF_asso) November 7, 2021
Se moquer du ministre de l’Intérieur, chef de toutes les polices, est-ce un crime ? Un délit ? La presse est unanime : ces rappeurs qui filment leurs rodéos urbains sont presque des terroristes. En plus, ils poussent la provocation jusqu’à faire de la distribution alimentaire ! Jusqu’où iront-ils ?
Le ministère de l'Intérieur écrit depuis "trois jours" au groupe Facebook pour clôturer le compte du collectif lyonnais qui continue ses actions.https://t.co/vGUCVp9adI
— Midi Libre (@Midilibre) November 15, 2021
Gérald Darmanin a demandé à ce que le compte Instagram des Daltons soit fermé pic.twitter.com/xYvMcEBmxv
— BFM Lyon (@BFMLyon) November 15, 2021
Les Daltons nous font penser aux Gilets jaunes, ces Français périphériques qui ont pris fourches et faux pour monter à Paris, fin 2018, et crier à l’injustice sous les fenêtres des possédants. Le pouvoir a vacillé, la presse a fait dans son froc, mais la révolte est rentrée chez elle, dans sa province, pansant ses plaies et attendant la nouvelle éruption de colère. Comme prévu, elle réapparaît ici et là, sous des formes nouvelles.
On en veut pour preuve les manifs anti-pass et antivax, et bientôt, avec l’inflation, la hausse des prix, c’est-à-dire la chute du pouvoir d’achat et le chômage massif, on va assister à un nouveau surgissement de colère, probablement dans une classe qui se pensait à l’abri.
La révolution nationale et sociale française ne se fait pas en un jour, elle se fait par étapes, par strates, par couches sociologiques, par catégories socio-professionnelles (les pompiers, les soignants), et un jour, si le pouvoir continue à mentir et à durcir la répression, ces colères s’agrégeront.
On espère qu’on n’en arrivera pas là, que le pouvoir profond tombera pacifiquement en rendant les clés du camion au peuple, et en attendant, ce nouveau mouvement, celui des Daltons, est plutôt bon enfant. Avant que, répression oblige, cela ne tourne méchamment adulte...
Les Daltons chez Hanouna : Daniel Schneidermann s’étrangle
#hanouna #tpmp Des racailles dans une émission TV.
Les Daltons, des délinquants chez Hanouna ! @Cyrilhanouna, vous irez jusqu’où pour l’audimat ?
La télé réalité a inventé la télé poubelle ! pic.twitter.com/7Kcduc9vxK— Rive gauche (@RGauche) November 9, 2021
✍️ Alors qu’il est traqué par les services de police, le gang lyonnais des Daltons parade sur le plateau de Cyril Hanouna. Et aux chroniqueurs de jouer les scandalisés effarouchés. Un hasard ? Non, le système Bolloré en marche. Par @d_schneidermann https://t.co/GzLdf7NTUT
— Libération (@libe) November 15, 2021
Les Daltons non grata sur Radio Zemmour
« Si j’avais été ministre de l’Interieur, j’aurais fait interpeller les #Daltons à la sortie du studio d’#Hanouna. » @MontbrialAvocat dans Politique Sous Influence #PSI #SudRadio pic.twitter.com/9EUE2JSDp2
— Juliette Briens (@Juliette_Briens) November 13, 2021