Fidèle à sa tradition de délation pour le compte de l’oligarchie, le navire en perdition morale Le Monde a reniflé un bar associatif qui pourrait mettre en danger la Démocratie, ce régime dont il profite avec ses amis de l’élite politico-médiatique : il s’agit de l’Alvarium.
Déjà, l’Alvarium, avec ses tonneaux, ça sent la Gaulle, Rome, l’Italie, Mussolini ! On n’est pas loin du nazisme non ? C’est en tout cas l’impression que donne la lecture de l’article du « correspondant à Angers » (qui doit avoir un papier par an à faire), qui est censé ressusciter la terreur qu’inspire la Bête immonde version angevine. Et pour cela, on commence par une brochette de noms maudits :
« Et quelques livres alignés sur une bibliothèque donnent le ton. Jean-Marie Le Pen y côtoie Robert Brasillach, Roger Holeindre ou Alain Soral. Homère semble un peu perdu au milieu de ces figures de l’extrême droite française. Au mur, deux affiches prétendent réhabiliter Bachar Al-Assad et Saddam Hussein. »
Tout l’Axe du Mal en une phrase ! Le nom du responsable est lâché à la vindicte du peuple de gauche, peut-être un peu lassé par toutes ces injonctions de lynchage quotidiennes : « Jean-Eudes Gannat, ex-militant FN ». Pourtant, le boulot de ces dangereux nationalistes est d’organiser
« des maraudes pour distribuer de la nourriture aux nécessiteux. Français exclusivement. “99 % des SDF qui dorment dehors le sont, assure-t-il tranquillement. Les étrangers en situation irrégulière ont des centres d’hébergement tenus par des associations qui s’occupent exclusivement de migrants. Et ça, ça ne pose de problème à personne”. »
Une sorte de Bastion social, quoi. Le Monde, toujours à la pointe de la délation, ce travail de rat (de bibliothèque), joint ses forces à celles des antifas locaux. On n’est jamais trop prudent et on n’est jamais de trop pour lutter contre la résurgence nationaliste :
« L’Alvarium compterait une centaine d’adhérents, mais la préfecture a déjà prévenu qu’il ne peut en accueillir plus de 19 en même temps, pour des raisons de sécurité. Les membres de l’association ont cherché à doubler la capacité d’accueil et à pouvoir y organiser des concerts, mais le préfet a confirmé, mardi 29 mai, qu’il ne donnerait pas de suite favorable à cette demande. Un signe que cette ruche d’extrême droite est dans le collimateur des autorités. Mais aussi dans le viseur des opposants. Pour les “anti-fa”, réunis au sein du réseau angevin antifascite et familiers de l’Etincelle, un lieu associatif fréquenté par l’extrême gauche, les “clients” de l’Alvarium “répandent la haine” et “ont des comportements racistes et violents”.
[...]
Plusieurs manifestations ont électrisé la légendaire douceur angevine. Le 24 février, 400 personnes ont défilé devant la façade de l’Alvarium pour exiger sa fermeture. Une centaine d’opposants se sont réunis le 24 avril devant la porte du conseil municipal, obligeant le maire (ex-LR), Christophe Béchu, à une nouvelle mise au point. “La présence d’un établissement dans lequel un discours ou des accointances avec des idéologies extrémistes se développent est évidemment pour moi quelque chose d’insupportable, a-t-il affirmé avant de préciser : Ce type de lieu est en train de se développer à Lille, Lyon, Marseille ou Aix-en-Provence sans qu’aucune ville n’ait trouvé la parade.” »
Sacré Christophe, le fascisme ne passera pas par lui ou alors il lui passera sur le corps. Portrait de ce sarkozyste à qui tout réussit :
Ce qui est sûr c’est que l’autorité peut interdire les réunions publiques, criminaliser les supports médiatiques de cette prétendue « idéologie extrémiste », mais les sbires du Système ne peuvent pas empêcher les récalcitrants de penser, de se réunir, de se réinformer ou de se désintoxiquer. Et d’être de plus en plus nombreux à penser différemment.
Les lâches antifas à la solde du pouvoir profond (la plupart ne le savent même pas, c’est dire leur degré de lucidité politique) ont beau faire leur détestable travail de délation, comme de vulgaires collabos de 1942, cela ne changera rien au rapport de force qui va un jour ou l’autre s’inverser. Car les Français sont de plus en plus perdants à se soumettre à l’idéologie dominante. Quand ils se feront chaque jour saigner dans la rue ou sur leur fiche de paye, on verra qui soutiendra ce Système dégueulasse... Et on n’en est qu’au début de l’ouverture des yeux.
« Signe que la situation s’envenime, dans la nuit du 16 au 17 avril, le mot “facho” a été tagué sur les domiciles des membres de l’Alvarium et sur les murs du théâtre et du cimetière de Chazé-Henry, un village de l’Anjou rural où habite la famille de l’un d’entre eux. La même nuit, le mur d’enceinte de la propriété de Pascal Gannat, en Mayenne, était aussi souillé. L’ex-chef de file du FN au conseil régional, rétrogradé l’an dernier par Marine Le Pen, est le père de Jean-Eudes mais aussi de son cadet, François-Aubert. Ce dernier a été mis en cause et condamné deux fois pour des bagarres à caractère raciste, notamment à dix mois de prison avec sursis et 175 heures de travaux d’intérêt général pour des insultes racistes et des coups intervenus dans la nuit 21 au 22 octobre 2016, à Angers. Il fait appel. Il fréquente lui aussi l’Alvarium. »
Où l’on voit que « la situation s’envenime » mais pas à cause des prétendus extrémistes de droite : ce sont bien les antifas qui font monter la tension, et qui rejettent la faute sur le camp d’en face, un camp archi-minoritaire, réduit à la défense passive et qui n’a même pas le droit de se défendre.
La technique de l’inversion accusatoire vient d’en haut, et fonctionne dans un monde où les menteurs dominent. Pour l’instant, le Système ligue toutes ses forces contre les pseudo-fascistes : le politique, le médiatique, le juridique et le policier. Tout en laissant tranquilles les criminels terroristes... qu’il tient en laisse.