La préfecture a interdit par un arrêté la manifestation prévue par le groupuscule d’extrême droite, qui, en retour, a diffusé un communiqué pour maintenir le rassemblement.
Un mois plus tôt, le tribunal d’instance de Lyon actait l’évacuation par les forces de l’ordre d’un immeuble de la rue du Port-du-Temple, dans le 2e arrondissement de Lyon.
Rebaptisé « Bastion social » et directement inspiré par le mouvement néofasciste italien Casapound, l’immeuble était squatté par des membres du groupe union défense GUD afin « d’accueillir les Français démunis » et de dénoncer en parallèle des « mesures de préférence étrangère appliquées en permanence par l’État ».
Pour justifier ces mesures préférentielles, le groupuscule d’extrême droite prend notamment en exemple « la tentative d’hébergement de clandestins dans un hôtel F1 de Chanas », dénoncé quelques semaines plus tôt sur fond de fake news par le groupe Génération Identitaire.