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Les Chroniques de Youssef Hindi #35 – La dette : origines et finalités

À l’occasion de la dégradation de la note de la dette française, Youssef Hindi revient sur l’histoire de la dette, entre histoire et religion.

 

Au sommaire :

00:00 – Introduction
01:35 – Dégradation de la note de la dette française
03:17 – La dette française détenue par des investisseurs étrangers
04:20 – À qui appartiennent les agences de notations ?
07:34 – À quoi sert la dette ? La leçon de Marx
10:35 – Vos impôts paient les intérêts de la dette
11:40 – La loi qui interdit à la Banque de France de prêter à l’État
12:49 – Origine de la dette et de la monnaie
14:05 – L’argent a une origine sacrée
14:22 – Le sacrifice à l’origine du commerce
18:00 – La dette et la monnaie, les deux faces d’une même pièce
20:35 – Le temple, ancêtre de la banque centrale
23:05 – La monnaie et la dette ont une origine religieuse
24:18 – Attali et Bayrou culpabilisent les Français
27:08 – L’argent et l’or en tant qu’offrandes
27:58 – L’invention du prêt à intérêts
31:50 – Les banquiers modernes se prennent pour des dieux
33:05 – La dette fait de nous des esclaves sacrifiés
34:12 – Soutenir la chaîne YouTube

 

 

Les Chroniques de Youssef

 






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23 Commentaires

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  • #3562228

    Si vous avez un dynamisme économique et votre souveraineté monétaire, pas de problème, votre monnaie sera demandée sur les marchés, et vous pourrez grâce au taux de change acheter des dollars à bon compte et même vous en passer, toutefois une monnaie forte comporte des avantages sur l’importation marchandises, moins chères pour les consommateurs, mais l’export des marchandises plus cher, et donc il faut vraiment être au top sur la productivité, sachant que c’est l’investissement qui permet de contrecarrer la baisse de rendement.
    Les Chinois ne s’y ont pas trompés vous avez le système monétaire chinois caractérisé par l’existence d’un double marché des changes : le renminbi intérieur pour les échanges en Chine continentale et le renminbi extérieur pour le reste du monde.
    Dans une économie financiarisée, vous avez des valeurs spéculatives qui ne sont pas totalement déconnectées de la production, mais là il faut faire la distinction, entre les services, par exemple le numérique, et la production proprement dite, la seconde crée la richesse, la première spécule.

     

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  • #3562279

    Le peuple est triplement responsable de la Dette :
    1. Par ses votes depuis 40 ans (toujours barrage au FN/RN)
    2. 60% sont plus ou moins assistés et ne paient pas d’impôts sur le revenu (donc vivent de la dette)
    3 les cadres et le patronat (donc ceux qui paient des impôts) ont toujours voté Sarko, Giscard et Macron tout en faisant toujours barrage à Le Pen père ou fille.
    Et ne parlons pas des boomers...

     

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    • #3562341

      Tout le monde paie des impôts, ne serais-ce que par le biais des indirects, TVA CSG.
      Ensuite comme nous l’avons vu et vous semblez bizarrement avoir un creux de mémoire, l’Etat sert également de tire-lire aux financiers, vous pouvez supprimer 80% des aides et des fonctionnaires, bien qu’il est évident on ne va pas nier certains abus, vous pouvez supprimer ce que vous voulez, le pays serait tout de même endetté.
      Ce n’est pas une question morale (votre champ d’action préféré) mais de logique, le système est conçu pour aspirer la richesse des petits et moyens, et moyens supérieurs vers le sommet de l’édifice.
      Si vous avez pris connaissance de la vidéo, cela est très explicite.
      NB A combien estimez-vous la dette privée ?

       
  • J’entends des voix avisées (ou pas) qui disent qu’il faut ABSOLUMENT proscrire pour un pays la possibilité d’émettre sa propre monnaie pour réaliser des investissement (par ex) et qu’il faut emprunter sur les marchés...
    Le résultat on le voit : une dette énorme dont on ne cherche pas à rembourser le capital mais dont les intérêts constituent le premier poste de dépense ! Il s’agit là du même procédé que le pillage des caravanes dans le monde antique dont le commerce était basé sur le troc ou l’or. On ne vole que pas tout et on ne tue pas tout le monde pour qu’il y ait toujours des caravanes la fois suivante...

     

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  • #3562301

    Que dit le Christ ? - alors que la pratique de la dette existait déjà depuis bien avant Lui.
    « Rendez à César ce qui appartient à César, et rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu. »
    Ce n’est pas un ordre, mais un conseil, une orientation. Dieu nous laisse le libre choix entre pouvoir et salut de son âme, c’est le libre-arbitre.
    Évidemment la seconde proposition a plus de chance d’être sacrificielle, pour soi. Plutôt que de collaborer.
    On peut essayer de jouer sur les deux tableaux... c’est l’intention qui compte. Et Dieu qui pèse les âmes, pas le banquier.

    On peut aussi se demander pourquoi, sachant que l’endettement était inévitable, l’Église a-t-elle laissé la tenue des comptes (des choses profanes) aux juifs.
    Voilà où nous en sommes.
    Aujourd’hui le pouvoir de l’argent illusionniste a fait oublier à l’homme sa divine mission.

     

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  • #3562304
    Le 18 septembre à 10:46 par ProtégeonslaPalestine
    Les Chroniques de Youssef Hindi #35 – La dette : origines et finalités

    Avec beaucoup de finesse et d’intuition, l’excellent Youssef Hindi explique à demi-mot que Trump ne tient nullement les rênes de la gouvernance : l’aval du présidé des États-Unis est contourné, que ce soit pour la logistique et le timing de l’attaque sur l’Iran, directement coordonnés entre Marco Rubio et ***, ou pour l’exécution publique de Charles Kirk, scénarisée sans la médiation présidentielle entre la CIA et ***

    Merci, Youssef Hindi.

     

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    • #3562456

      Tu commences à comprendre l’an pire ? Le fort en gueule maga humilié par Netanyahu, ridiculisé par Poutine et méprisé par l’ensemble des pays !

       
    • #3562549
      Le 19 septembre à 11:03 par ProtégeonslaPalestine
      Les Chroniques de Youssef Hindi #35 – La dette : origines et finalités

      Avant la totale capitulation de Donald sur la Palestine (répression féroce de la voix étudiante sur les campus, fournitures d’armes ininterrompues à ***, twits grotesques sur X appelant à la levée des poursuites judiciaires contre le dépopulateur Netanyahou, encerclement du Vénézuela par des navires de guerre, suivisme dans l’agression ***ienne contre l’Iran), il n’y avait AUCUNE raison objective et rationnelle de condamner, comme vous l’avez fait prématurément, le président qui avait réindustrialisé l’Amérique avec succès, retiré ses troupes de Syrie, n’avait initié aucune nouvelle guerre, et avait bouté la théorie du genre hors des écoles.

      Votre condamnation préemptive de Trump fait de vous un solide marabout, alors que les réserves actuelles d’Alain Soral et de nombre d’entre nous concernant Trump II sont en congruence avec des éléments tangibles et observables.

       
  • #3562312

    Non, Klaus Schwab n’est pas encore mort. Mais si tu l’affirmes c’est peut-être que tu le souhaites très fort ! :)

     

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  • #3562415

    Avant l’obligation de l’annulation de la dette était vitale. Le pharaon avait besoin d’une armée bien nourrit donc d’une population très conséquente pour travailler la terre, fabriquer les armes et vêtir les soldats. Mais aujourd’hui, la mécanisation, l’électronique et l’informatique ont remplacé l’homme.
    En conséquence la dette ne sera pas annulée, la politique sera du marche ou crève.

     

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  • Le monde est bâti sur une loi naturelle, celle du sacrifice. Ce principe, qui régit l’univers et la vie, est une forme de renoncement au profit de l’existence ou de la prospérité d’une autre entité. Cependant, le système financier actuel s’éloigne de cette éthique pour sombrer dans l’abus et la corruption. Le concept de sacrifice financier, qui veut que l’épargne soit un renoncement pour le bien commun, est perverti par des pratiques malveillantes.

    Le banquier corrompu n’agit plus comme un "prêtre de la finance" qui gère le sacrifice de l’épargne, mais comme un "magicien maléfique" qui exploite les failles du système pour son propre bénéfice. Cette déviance éthique transforme l’emprunteur en une victime, justifiant son pillage par la dette et l’intérêt.

    Ce système est fondé sur l’exploitation plutôt que sur l’échange équitable. Ses principales perversions incluent :

    La désacralisation de la monnaie : La monnaie n’est plus liée à une contrepartie tangible, comme l’or, rendant sa valeur dépendante de la seule confiance.

    L’argent créé ex nihilo : Les banques créent de la monnaie par la dette sans avoir de réserves suffisantes, un système qui encourage l’endettement constant.

    La spéculation au détriment de l’économie réelle : Les banques de dépôt utilisent l’argent des clients pour la spéculation boursière, et la spéculation à haute fréquence déstabilise les marchés sans créer de valeur.

    La socialisation des pertes et la privatisation des profits : Le système permet aux banques de privatiser les profits en période de prospérité, tout en transférant leurs pertes sur les contribuables en cas de crise.

    La manipulation du marché : Les agences de notation et l’interdiction pour les États de se financer auprès de leur banque centrale sont des exemples de mécanismes qui profitent à des acteurs privés au détriment de la collectivité
    .
    Ces pratiques immorales expliquent pourquoi la légitimité et la moralité de la finance contemporaine sont de plus en plus remises en question.

     

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  • #3562711

    L’enrichissement du créancier n’existe que quand le débiteur reconnait recevoir l’argent. C’est une dinguerie de notre modernité, un fond avec des milliards en écriture peut étrangler une nation avec une dette, en écriture. Va falloir m’expliquer cette débilité, que même nos anciens censés depuis l’antiquité censés être plus arriérés n’aurait jamais admis.

     

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  • #3563251

    Remarquable perspective historique ! J’en renverserais néanmoins la logique : plutôt que désigner la dette comme de nature religieuse, je ferais l’hypothèse que les religions sont des projets politico-économiques, autrement dit d’ingénierie sociale, originellement destinés à relier les individus dans un corps social mais qui dérivent en asservissement de la majorité par une minorité.

     

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